14/07/2012
Accastillage et baptême
Le bateau du départ en vacances des amis du Laboratoire du Rêve et de l'Alchimie Spirituelle est un peu "fatigué" et demande quelques aménagements. Il faut aussi lui donner un nom.
Commençons par le nom. J'ai reçu, par commentaires et mails, de nombreuses propositions . Entre autres, j'ai été assez séduite par "le patient", "l'espérance", "liberté", "les copains d'abord". Finalement une proposition m'a plus séduite que les autres car elle me semble en résumer plusieurs et aussi convenir à un bateau qui veut emmener sur les chemins des vacances imaginaires des personnes privées, pour diverses raisons, de la liberté de partir. C'est pourquoi je pense que l'idée d'Annethé d'appeler notre bateau l'Évasion me semble très appropriée. Donc, sauf si ce nom provoque une mutinerie à bord, nous voguerons sur L' ÉVASION.
Maintenant, occupons nous un peu du gouvernail et de l'hélice, des mâts, des voiles et de l'ancre qui manquent cruellement.
Pour l'hélice, je n'ai trouvé qu'une occasion et le gouvernail sera remplacé par la force de notre pensée imaginative ...
Pour les mâts et les voiles j'ai affronté l'orage et la pluie
C'est par une belle soirée que j'ai répérée cette très belle ancre au port de Morlaix et, ne le dites à personne, je l'ai volée au soleil couchant !
Avec notre bateau, nous pouvons maintenant aller partout où nous emporte le vent de la liberté. La mémoire et l'imagination seront nos seules frontières.
Ariaga
15:09 Publié dans Nature, photo, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (49) | Tags : écriture, photo, vacances, société, bretagne, humour, poésie
08/07/2012
Le bateau des vacances
Nous allons, comme l'a suggéré Mariedumonde, partir en bateau sur l'océan des vacances imaginaires. Il n'est pas facile de trouver le navire rêvé et j'ai du chercher dans les profondeurs du blog. Celui avec lequel nous allons naviguer ne paie pas de mine mais il a un tel désir de retrouver la haute mer, de quitter le triste lieu où on l'a attaché pour mourir, que, dès que je l'ai vu, j'ai compris que c'était celui là et pas un autre !
Il y a des travaux à faire ... mais les navigateurs du Laboratoire ne manquent pas de courage. Il faudra aussi lui trouver un nom.
Ariaga
20:14 Publié dans Nature, photo, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (27) | Tags : vacances, écriture, bateau, humour, poésie, blog, photo
03/06/2012
Je suis un monde
Flottant sur l'océan de tout ce qui est
Milliards de cellules
Réseau de neurones
Veineux fleuves de sang
Lieu d'invasions et de destructions
Frémissante de la mémoire de l'univers
Interprète des partitions de la Nature
Animée par le Souffle Divin
Je suis un monde en transition ...
Ariaga
18:57 Publié dans Alchimie, Nature, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (32) | Tags : écriture, poésie, philosophie, spiritualité, religion, photo
28/05/2012
Panthéisme?
Réfléchissant aujourd'hui sur le fait que, quand on me demande (ce que je déteste) de me situer sur le plan spirituel, acculée dans mes derniers retranchements, je finis par choisir la case "panthéiste". J'ai alors pensé aux Philosophes de la Nature du Moyen Àge.
Pour les Philosophes de la Nature, la réalité était "une" et Nature et Psyché étaient intimement liés. Ils se représentaient une sorte d'absolu divin dont les manifestations descendaient progressivement jusqu'à la matière. Le microcosme et le macrocosme comportaient les mêmes éléments, à la fois matériels et spirituels, le tout étant une question de dosage. Mais la densité du matériau de l'Oeuvre était telle que la tâche de l'alchimiste très chrétien consistait, en quelque sorte, par d'incessantes purifications et distillations, à libérer l'âme divine prisonnière des éléments matériels. Le but ultime, sans cesse visible à l'horizon, et jamais atteint, n'était pas l'élimination de la matière, mais le retour à un mélange parfait. Une espèce de totalité Esprit/Matière. Tout ceci a un sens symbolique mais je dois dire que je ressens une profonde afinité avec ces chercheurs de vérité même si je suis plus "païenne" qu'eux.
Ariaga
18:15 Publié dans Alchimie, Nature, Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (37) | Tags : alchimie, philosophie, écriture, culture, spiritualité, religion, panthéisme
16/05/2012
Point d'interrogation
Être un vivant point d'interrogation, n'est-ce pas un beau chemin de vie ?
Ariaga
08:55 Publié dans Nature, Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (40) | Tags : écriture, philosophie, spiritualité, art, photo, culture, blog
15/04/2012
En images ...
Il y a des moments où le silence s'installe, des moments où les mots ne viennent pas, alors pourquoi ne pas les remplacer par des images ?
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Ariaga
Si vous voulez de la lecture vous pouvez aller sur mon autre blog. Vous y trouverez un texte intitulé : Le sentiment religieux de la nature.
19:22 Publié dans Nature, photo | Lien permanent | Commentaires (27) | Tags : nature, photo, photographie, image, philosophie, art, bretagne
10/04/2012
Le jardin de l'Alchimie Spirituelle
Nos pensées sont semblables à un jardin où pousseraient des fleurs, des fruits , des légumes mais où de larges espaces seraient occupés par d'envahissantes mauvaises herbes.
Le but de l'alchimie spirituelle est non seulement d'entretenir ce jardin pour que les mauvaises herbes ne gagnent pas du terrain sur les les parties bien entretenues mais de remplacer progressivement ces mauvaises herbes par des fleurs et des plantes. Cela veut dire remplacer les pensées négatives, par des pensées positives. Par exemple des pensées de ressentiment par des pensées de pardon, des pensées de haine par des pensées d'amour. Cette transmutation est lente, difficile c'est une Oeuvre.
Nous somme libres de nos pensées, c'est même notre plus grande liberté. À nous de les cultiver, de savoir arracher les mauvaises herbes pour avoir le plus beau jardin intérieur possible.
Ariaga
Vous pouvez lire sur l'autre blog une texte intitulé : Une note de musique.
10:32 Publié dans Alchimie, amour, Nature, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (48) | Tags : écriture, alchimie, philosophie, amour, jardin, photo, spiritualité
15/03/2012
Krishnamurti poète
Photo Yann
Je me suis un peu trop étalée ces derniers temps dans les notes du Laboratoire alors je vais aujourd'hui m'effacer devant plus sage que moi et vous proposer quelques extraits de la poésie de Krishnamurti. Je les ai trouvés dans un livre sur Krishnamurti de Robert Linssen.
"Le vent du désert balaie la trace du voyageur ...
Seul s'exprime le pas du présent.
Le passé, le futur : du sable lissé par le vent ..."
*******
"Je suis comme la mer qui reçoit
des rivières limpides et des fleuves souillés,
et n'en a cure."
*******
"Je LE vis qui me regardait
et ma vision devint immense.
Mes yeux s'ouvrirent, mon intelligence comprit
Mon coeur embrasa toutes choses,
Car un amour nouveau était né en moi
Je voyais à travers LUI
Les grands arbres qui s'inclinaient pour l'accueillir
Les feuilles sèches, la boue du chemin
L'eau transparente, les branches mortes
Les villageois bavards, chargés de lourds fardeaux
Passaient à travers LUI.
Sans le savoir et riant
Les chiens, à travers LUI, couraient vers moi en aboyant.
le Jardin devint un pays féerique
Où les fleurs étaient des fées"
"Mon Bien-Aimé regarde par mes yeux ...
Car maintenant, mon Bien-Aimé et moi sommes UN".
Vous pouvez sur mon autre blog lire un texte intitulé : Démon de la passion.
Ariaga
19:07 Publié dans Nature, Philosophie, poésie | Lien permanent | Commentaires (46) | Tags : poésie, écriture, krishnamurti, philosophie, spiritualité, nature photo, désert
29/01/2012
Analyse du cas Nietzsche par Jung
Suite des trois notes précédentes
Pour Jung la philosophie, comme la psychologie, est destinée à l’homme et non à la pure spéculation intellectuelle. L’un de ses grands reproches envers Nietzsche est de ne pas avoir appliqué ”ses théories” à sa propre vie. Il écrit dans Ma vie :
“Nietzsche, avec son exubérance, ne serait peut-être pas tombé hors du monde s’il s’en était tenu aux bases mêmes de l’existence humaine.”
Il avait perdu le contact avec le réel, se voulait un philosophe-médecin mais ne maîtrisait pas sa propre santé.
L’analyse du “cas Nietzsche“ sur le plan de la névrose et de la folie du philosophe pendant les dix dernières années de sa vie a été effectuée dans Psychologie de l’inconscient, ouvrage assez ancien, mais dont la dernière édition entièrement revue date de 1942.
Jung éxamine d'une manière critique la vie de Nietzsche . Il prèchait un grand oui à la vie et à l'impulsion mais s'imposa un mode de vie assez maniaque et très contraignant décrit en détail dans Ecce homo. Il a recherché les meilleurs climats, les régimes les plus divers, et absorbé beaucoup de somnifères. Finalement comme l’écrit Jung dans Psychologie de l'inconscient (p.67)
“Il prêchait de dire oui à l’impulsion et il vécut une négation de la vie. Les hommes lui inspiraient un trop grand dégoût et en particulier l’homme en tant qu’animal qui vit de son instinct, pour qu’il puisse en être autrement” … “C’est pourquoi la vie de Nietzsche ne nous convainc pas de la justesse de sa doctrine. Car le “surhomme” veut pouvoir vivre à Naubourg et à Bâle, malgré le “brouillard et les ombres” il veut la femme et la progéniture …”Nietzsche omit de vivre un instinct, précisément l’instinct animal de la vie : Nietzsche fut, sans que cette considération attente le moins du monde à sa grandeur et à sa signification, une personnalité maladive”.
Il y a une dissemblance manifeste entre le comportement de Jung et celui de Nietzsche. Jung aimait les plaisirs de la vie. Il fumait, était amateur de bonne chère et de bon vin. Il eut femme et enfants et résistait difficilement à la beauté et à l’intelligence féminine. Ce que j'ai dit dans la note précédente sur l'accord entre Nietzsche et Jung sur le côté positif des grandes maladies se retrouve dans les écrit de Nietzsche mais pas dans la ”personnalité maladive”dont parle Jung. Une personnalité qui n'a pas appliqué sa philosophie dans sa vie quotidienne.
Pourtant, pense Jung, il y avait en Nietzsche un dynamisme, une énergie de vivre, et si on lui avait reproché de tourner le dos à l’instinct il aurait protesté vigoureusement. Pourquoi, alors, ses impulsions instinctives l’ont-elles éloigné du monde des autres hommes, isolé dans un dégoût du “troupeau humain” ? La réponse serait qu’à côté de l’instinct de la satisfaction des sens et de la conservation de l’espèce il existe un autre instinct, celui de la “conservation de soi-même”. Il s’agit de la “volonté de puissance”. C’est de cet instinct que parle Nietzsche et tout le monde pulsionnel dérive pour lui de cette volonté. La conséquence en est une unilatéralité et une grave inflation psychologique que Jung décrit ainsi dans Psychologie de l'inconscient (p.68,69)
“Le cas de Nietzsche montre d’une part quelles sont les conséquences d’une unilatéralité névrotique, et d’autre part quels sont les dangers que comporte en soi toute tentative de sauter par- dessus le christianisme. Nietzsche a indubitablement ressenti au plus profond de lui-même la négation, qu’impose le christianisme, de la nature animale de l’homme, et il se mit en quête d’une nouvelle totalité humaine, édifiée sur un plan plus élevé, par delà le bien et le mal. Quiconque soumet l’attitude fondamentale du christianisme à une critique sérieuse se dépouille par là même de la protection séculaire que celui-ci lui ménageait. Il se livre alors inéluctablement à l’âme animale de l’homme. C’est alors le moment de l’ivresse dionysiaque, la révélation bouleversante de la “Bête blonde” qui s’empare du naïf, ignorant de l’aventure où il s’est engagé, et qui le remplit d’un vertige inconnu. L’état frissonnant de possession dans lequel il se trouve fait de lui un héros, ou une espèce de demi-dieu, animé par le sentiment d’une grandeur supra-humaine. Il se sent précisément “à six mille pieds par delà le bien et le mal.”
C’est la puissance du Moi qui a été exaltée dans le cas de Nietzsche. Une sorte d’héroïsme chronique lui a fait perdre la plasticité adaptative nécessaire à la vie. Au moment où il fut confronté avec son ombre qui était la volonté de puissance il n’a pas su la reconnaître. Au cours du combat entre le principe du Moi et le principe de l’instinct, lui qui prônait la complexité et le dépassement des limites, s’est retrouvé dépendant de la structure et de la limitation d’un Moi qui ne pouvait supporter la présence de cet “autre”, de cet adversaire intérieur, son ombre. Toutes les manifestations de l’inconscient sont devenues suspectes à celui-là même qui avait su écrire sous sa dictée le premier livre du Zarathoustra. L’ombre y était re-présentée symboliquement d’une manière très visible sous la forme de “l’homme le plus laid” mais le surhomme dans lequel se projetait Nietzsche a refusé de la voir.
Zarathoustra lui-même, comme le dit Jung dans Ma vie , était la grande ombre de Nietzsche. C’était aussi une manifestation de l’inconscient, semblable à celle de son propre numéro 2. Le problème vint du fait que Le Moi conscient de Nietzsche préoccupé d’héroïsme et déraciné des forces vitales n’était pas assez fort pour conserver sa cohérence et son identité. Il devient Dionysos et le “crucifié” et sa cohérence psychique éclata définitivement. L'annonce de cette dissolution se lit dans le poème Sils-Maria qui fait partie des Chansons du prince hors la loi dans Le Gai Savoir :
Ici j’étais assis à attendre,
Attendre - mais à n’attendre rien,
Par delà le bien et le mal , à savourer tantôt
la lumière, tantôt l’ombre,
N’étant moi-même tout entier que jeu,
Que lac, que midi, que temps sans but.
Lorsque soudain, amie ! un se fit deux
Et Zarathoustra passa devant moi...
C’est à ce moment que commença la sensation d’’écartèlement qu’il éprouva au début de la maladie mentale qui le conduisit à une terrible dissociation de la personnalité. Nietzsche avait voulu donner un sens au Soi mais il n'eut pas la force psychique de résister aux attaques de son inconscient, attaques qui le déconectérent de la réalité.
Ariaga
À suivre
Jean Bissur, auteur du blog Autour de Carl", vient d'ouvrir un forum assicié à son blog dont je vous donne le lien : Forum autour de Carl.
Vous pouvez ausii lire une poésie intitulée Feuille monde sur mon autre blog.
10:39 Publié dans Jung et la psychologie des profondeurs, Nature, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (52) | Tags : écriture, société, culture, philosophie, santé, jung, nietzsche, photo e
14/11/2011
Éloge de l'ombre
Photo Jean Louis BEC ( tous droits strictement réservés)
Penser aux ténèbres tapies derrière l'ambiguïté de la frontière où se corpusculent dans la pénombre les vagues brûlantes du soleil.
Penser aux chambres obscures où la lumière se glisse dans les interstices des persiennes et raye les corps nus.
Penser aux vibrations vertes de l'ombre sous le feuillage apaisant la moiteur de la chair.
Penser aux reflets profonds de l'or qui brille dans les recoins ombreux des temples, aux clignotements d'une flamme dans le noir et à la fixité fascinante des phares minuscules quand, dans l'obscurité, brillent les yeux du chat.
Et surtout, penser à relire, une fois de plus, l'éloge de l'ombre de Tanizaki.
Ariaga
Vous pouvez lire sur mon autre blog un texte intitulé C.G.Jung, rendre l'ombre consciente.
11:09 Publié dans Nature, Philosophie, photo, poésie | Lien permanent | Commentaires (64) | Tags : écriture, poésie, photo, philosophie, nature, culture, tanizaki, amour
05/11/2011
Rimbaud, alchimiste poète
Pour HÈCATE , auteur du blog "le fil d'Archal "
Elle m'a donné l'envie de refaire une lecture du poète Arthur RIMBAUD. Une lecture épurée des émois de l'adolescence auxquels ce poéte était associé dans mon souvenir et aujourd'hui influencée par les alchimistes Philosophes de la Nature du Moyen Àge. J'ai opéré une "distillation" qui n'a laissé au fond de la cornue que les délires de l'"alchimie du verbe".
Dans la tentative rimbaldienne de transmutation du verbe en l'or de la poésie, on retrouve toute la démarche vers l'Oeuvre de ces anciens alchimistes désireux de trouver en eux la Pierre qui leur permettrait de transformer la matière vile, le fumier sur lequel bourdonnent les mouches de Rimbaud, en l'Or véritable. Cette soif inextinguible, "voir l'or et ne pouvoir le boire", que ressent le poète est semblable à celle des alchimistes qui se consumaient en prières dans l'oratoire et se désséchaient devant l'athanor brûlant.
"Le déréglement de tous les sens", "le désordre de l'esprit", la santé menacée de Rimbaud étaient semblables aux hallucinations et à la mort lente des alchimistes drogués, empoisonnés, par les vapeurs de Mercure et autres produits contenus dans leur cornue où ils opéraient le "supplice de la matière". Pour eux, comme pour Rimbaud, et ce fut aussi le cas pour C.G.Jung, le matériau de L'oeuvre était leur corps et leur esprit. Leur langue obscure et fourmillant d'allusions symboliques cherchait désespérément à exprimer l'inexprimable, à "fixer des vertiges" comme celle du poète.
On observe cette démarche alchimique dans l'invention de la couleur des voyelles où se retrouvent les trois phases essentielles de l'Oeuvre.
A noir, la nigredo, l'oeuvre au noir, où la matière primordiale, celle que l'on peut trouver dans les "ruelles puantes" ou les dédales de la folie. Cette matière est décomposée, dissoute, recomposée en de multiples morts et résurrections.
E blanc, c'est l'albédo, le passage au blanc, le moment où l'ensemble des couleurs, sous l'influence de l'argent et de la lune et les contenant toutes , produit la couleur unique que les alchimistes appellent la "queue du paon". C'est l'aube précédant le lever du soleil.
I rouge, la rubedo, l'oeuvre au rouge des alchimistes symbolisant le soleil , l'illumination, la fusion du masculin et du féminin, ce qu'ils appellent les noces alchymiques.
Vous me direz que deviennent le O bleu et le U vert de Rimbaud. Là je suis obligée d'imaginer et je verrais bien le U comme le récipient de l'oeuvre et le O comme la totalité, le son suprême de la première à la dernière parole. Je voudrais bien, moi aussi, avoir mes folies, mes hallucinations et devenir un "opéra fabuleux" . On peut toujours rêver ... et pourquoi pas, comme à la fin de L'alchimie du verbe parvenir à un dernier stade de la transmutation où, enfin apaisé, on sait saluer la beauté dans son ultime nudité.
Ariaga
Vous pouvez lire sur mon autre blog, extraits du Laboratoire, un texte intitulé "au sujet de l'athanor".
19:21 Publié dans Alchimie, arts, Nature, poésie | Lien permanent | Commentaires (65) | Tags : poésie, écriture, littérature, alchimie, philosophie, rimbaud, photo
08/05/2011
Leçons du roseau
Même brisé, même immergé, le roseau persévére à vivre sa vie de roseau. Ses racines connaissent les leçons de la Nature, les leçons du non écrit et du non dit. Il ignore les frottements du petit monde, il ignore les renoncements de l'esprit, il ignore la mort.
Ariaga
Vous trouverez sur l'autre blog une citation de C.G.JUNG sur le suicide. (cliquez pour le lien)
19:21 Publié dans Nature, Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (48) | Tags : écriture, philosophie, spiritualité, nature, photo, société, vie
21/04/2011
Les rameaux de la nature
Aux racines de toute chose vivante, il y a la nature poussant ses rameaux jusqu'à fleur de peau et, quand le coeur bat tambour au rythme de l'émotion amoureuse, les convictions de l'esprit sont saturées par l'attente fiévreuse de la sublimation des corps.
Ariaga
N'oubliez pas d'aller voir les notes de Jean BISSUR sur C.G.JUNG et
sur l'autre blog, aujourd'hui, un ancien texte du Laboratoire intitulé : De l'ordure à l'or.
19:00 Publié dans Alchimie, Nature, Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (34) | Tags : écriture, société, nature, jung, poésie, culture, photo
24/03/2011
Reflets dans le port de Morlaix
Le Laboratoire, pour cause de surchauffe des machines va tourner au ralenti une semaine ou deux. Pour vous faire patienter voici une photo du port de la ville où se situe l'athanor.
Ariaga
17:24 Publié dans blog et quotidien, Nature, photo | Lien permanent | Commentaires (28) | Tags : photo, art, écriture, bretagne, nature, port, eau
03/03/2011
Oie timide
Cette oie que l'on pourrait dire timide, serait-elle sans le savoir une adepte de la psychologie des profondeurs de ce cher Carl Gustav JUNG ? Quels archétypes chercherait-elle alors dans les vases obscurs des eaux secrètes ?
Ariaga
14:27 Publié dans Jung et la psychologie des profondeurs, Nature, photo | Lien permanent | Commentaires (32) | Tags : nature, écriture, animaux, art, philosophie, photo, jung