27/02/2016
Rêve d'enfant
Photo ÉPHÊME
Une jeune parente âgée de 10 ans est une grande rêveuse. Elle a la gentillesse de me parler de ses rêves et je vais aujourd'hui vous en communiquer un. Jung s’intéressait beaucoup aux rêves des enfants car ils ont un accès plus direct à l'inconscient, le masque social que constitue la persona n'étant pas encore complètement formé. La Rêveuse n'est pas un petit enfant mais les portes sur l'inconscient me semblent, chez elle, encore bien ouvertes.
Pour ce qui est du contexte, je vous dirai que c'est une enfant bien dans sa peau, qui aime le sport, particulièrement le cheval. Elle est intelligente, affectueuse et hypersensible. Elle est très attachée à ses deux parents et à son petit frère mais elle a découvert que, parfois, dans les couples on peut se mentir. Le rêve que je vais partager, avec son accord, est raconté très sobrement, brièvement, et je le rapporte avec ses mots exacts. J'y ai trouvé une riche matière à interprétation mais, pour l'instant, je la garde pour moi car je suis certaine que certains d'entre vous auront des idées ...
***
La petite rêveuse voit un de ses souhaits les plus chers réalisé : elle a un cheval à elle. Une jument.
Elle se promène avec son cheval et ils vont à la plage où la jument qui galope au bord de l'au rencontre un mâle avec lequel elle s'accouple. La jument a un petit et la rêveuse l’élève jusqu'au moment où elle en fait cadeau à sa copine. Les deux copines, plus tard, font du cheval ensemble et elles vont dans une grande forêt.
Ariaga
14:45 Publié dans amour, Jung et la psychologie des profondeurs, Nature, Philosophie, rêve | Lien permanent | Commentaires (34) | Tags : rêve, philosophie, jung, enfants, chevaux, photographie, société, écriture, interprétation
27/12/2015
Vers une lumineuse année 2016
Illustration ÉPHÊME
L'année nouvelle arrive et je souhaite à tous qu'elle soit une occasion de remercier la Vie.
J'espère que la lumière sera plus forte que l'ombre et que ce qu'il y a de meilleur dans la nature humaine favorisera le progrès vers un monde harmonieux et en paix.
Je vous embrasse tous, amis connus et inconnus.
Ariaga
11:33 Publié dans amour, La vie quotidienne, Nature, Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie, rêve | Lien permanent | Commentaires (41) | Tags : voeux, écriture, philosophie, spiritualité, art, illustration, paix, nature
20/12/2015
L'hermione, une quête
En regardant une très belle émission de Thalassa consacrée à "l'Aventure de l'Hermione" j'ai repensé à la chance que j'avais d'habiter à quelques centaines de mètres au moment où elle était à quai à la Rochelle en attendant son grand départ pour les Amériques. Un peu plus et je la ratais en partant à Tarbes! Je me suis souvenue de mes premières difficultés à la photographier qui avaient fait le sujet d'une note que vous trouverez à http://ariaga.hautetfort.com/archive/2015/03/15/l-hermion...
La photo que je publie aujourd'hui me semble illustrer le côté "humain", la montée toujours plus haut dans les grands mâts, qui ont été essentiels dans une aventure qui s'apparente à la quête du "trésor difficile à atteindre" dont parle souvent Jung et qui est magistralement racontée dans La légende du Graal d'Emma Jung et Marie-Louise von Franz.
Je songe aux vingt ans de patience qu’il a fallu à ces homme et femmes un peu fous pour sortir un jour du port de la Rochelle et gagner le grand large. Tous ceux qui ont tiré les cordages dans la même direction, ceux qui ont lâché, ceux qui sont venus se raccrocher. J'imagine les moments d'exaltation et les découragement Et, comme pour les chevaliers, ceux qui périssent en chemin et ceux qui, enfin, parviennent au château où ils pourront se mettre au service de la Dâme Hermione si difficile à conquérir !
Les images de la traversée qui montraient à la fois les éléments entourant le fier navire et la vie d'un équipage qui, malgré des conditions de vie difficiles, semblaient vivre un rêve éveillé, sans oublier un capitaine "habité" par sa mission, je crois qu'il s'agit de la quête d'un trésor qui se situait au delà du matériel ...
Merci pour cette odyssée.
Ariaga
16:55 Publié dans Jung et la psychologie des profondeurs, la Rochelle, Nature, photo, rêve, Voyages, ambiances | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : thalassa, voyage, l'hermione, photographie, nature, culture, télévision, mer, jung
20/11/2015
Poésie à la fenêtre
Depuis des temps,
une poésie flottait sur l'océan de ce qui est.
Au matin, quand les rêves s'éloignent sur la pointe des pieds,
elle frappait à la porte de ma pensée.
Aujourd'hui,
j'ai ouvert les volets sur le plein du vide.
Fulgurance !
Éblouie, revêtue d'une robe de larmes douces, le cœur béant, je l'ai reçue comme un trésor qui ne doit pas s'échapper,
et vivement cleffée dans la boite des mots.
Elle est tellement précieuse celle qui sera l'ultime poème, je ne peux pas encore la partager, juste en jeter des miettes pour nourrir les oiseaux parleurs de langues oubliées.
Ariaga
16:12 Publié dans Alchimie, Philosophie, photo, poésie, rêve | Lien permanent | Commentaires (36) | Tags : écriture, poésie, poème, philosophie, spiritualité, culture, photo, oiseaux
02/10/2015
La lune rouge et le chamane
Peinture et texte ÉPHÊME
L'éclipse de lune semble avoir eu sur Éphême de curieux effets. Je me demande même si il n'avait pas, en cette occasion, absorbé quelque substance propice aux "rêves et imaginations", comme l'aurait dit le cher C.G.Jung. Il est évident qu'il ne me viendrait jamais à l'idée de consommer du Chamane, même cuit à point !!! Ariaga.
***
Le glacis sous le porche luit, tel un lac de conte, sous sa carapace de gelée glacée. Je somnole en couvant le feu, devant l’éblouissante main du ciel. La pleine lune, notre déesse mère, née des amours contrariés de la nuit et du soleil, poudroye le ciel phosphorescent de ses bijoux, ses mains de mains de mains des étreintes fulgurantes des étoiles.
Peut-être un petit somme… les braises nées du sang du ciel se moirent par vague sous le vent. La lumière me semble un peu fade. Là, je fais un bond ! La Mère Lune a perdu un bon morceau de sa viande ! Je vais vite secouer les membres du clan enfouis sous leurs couvertures de loutres dans la maison. Dès qu’ils voient la Mère, ils frissonnent de peur. Le vieux chamane avait bien dit qu’un jour Elle se vengerait de nos errances, mais c’était il y a si longtemps, du temps des mères de nos mères de nos mères, et personne n’avait cru ce vieillard édenté qui abusait des champignons et macérations diverses.
Tous le regardent. Io, le vieux Burineur squelettique de la famille, le Maître du Tambour sacré, du silex et de l’ivoire, si vénéré pour sa fresque des Lions près de l’Arche Sacrée venait d’achever après un long silence une Déesse Mère filiforme, au lieu des rondeurs modelées par les anciens. Personne n’avait protesté, seuls quelques murmures s’étaient élevés contre cette offense à la Déesse.
La lune s’affaiblit, et devient un astre étrange rayonnant du rouge dans un ciel figé où l’air a disparu. Blême sous sa capuche de loup, Io se glisse doucement vers la petite antre des ancêtres, prend la statue-âme du mammouth, l’amant secret de sa compagne, avec qui il fait d’inénarrables parties de ballon trompe-zénith, trompe-pattes, pour rester décent. Il s’accroupit, ravive les braises, et dépose la statue dans le foyer. Puis il se relève, salue le clan, transforme le foyer en un enfer torride à grands jets de fagots, se relève, tranche sa gorge d’un coup d’une longue lame de silex blond et s’effondre dans un feu d’artifice d’escarbilles et d’étincelles. La lune rouge esquisse un sourire.
Il fallut le retourner plusieurs fois pour le saisir, puis le mijoter sur des galets brulants recouverts de genévriers qui le parfumèrent à merveille.
Pas si mauvais ce chamane avec un peu de sel.
Vengée, la lune rayonne à nouveau, ayant vidé son sang dans le charbon des âmes. Presque tous les anciens passeurs des Dieux, imprévoyants de la colère du ciel, ont été immolés dans les cavernes de la vallée. Le progrès est en marche, et je suce mes doigts pour ne rien perdre du bon goût de Io.
ÉPHÊME
10:25 Publié dans Alchimie, CONTRIBUTIONS, Nature, poésie, rêve, Science-fiction et Fantastique | Lien permanent | Commentaires (44) | Tags : écriture, poésie, rêve, lune, jung, peinture, humour, chamane, fantastique
20/09/2015
La substance merveilleuse
Quand des pensées nouvelles émergent du silence, leurs rayons de sont pas oeuvrés de la vile matière des recommencements mais d'une merveilleuse et précieuse substance source de la création.
C'est alors que l'eau croupissante du quotidien devient une Eau-de-Vie qui anime jusqu'au cœur celui qui la boit. On raconte que, sur certains chemins, on peut le rencontrer, ivre de désir, sur des routes frôlant les précipices, revêtu de souffle, balbutiant de confuses paroles au sujet de sa grande faim d'une merveilleuse substance dont il ne peut oublier la saveur après en avoir reçu un jour une précieuse goutte de hasard.
Ariaga
15:02 Publié dans Alchimie, Jung et la psychologie des profondeurs, Philosophie, poésie, rêve | Lien permanent | Commentaires (33) | Tags : écriture, poésie, alchimie, philosophie, spiritualité, rêve, inspiration
30/08/2015
Handicapé (bis,23)
Toi, le handicapé anonyme dont l'ombre rampe vers la porte et les couloirs sans fin de l'hôpital,
le regard cherche la lumière de la fenêtre,
je voudrais découper ton nom aux ciseaux des mots, aux ciseaux des sons, dans la langue des oiseaux des anciens alchimistes.
Handicapé, caché derrière le H, la hache qui a coupé le fil, il y a l'an, ces années que tu comptes et peuples de tes rêves. Hand est la main que je voudrais te tendre pour l'invitation au voyage. Au centre je devine Icare et son vol plein d'espoir. Je vois aussi la cape tissée d'amour pour t'envelopper et le cap qu'il nous faudra tenir pour arriver au but ultime, à la dernière station des vacances imaginaires.
Toi, l'anonyme que l'on promène du lit au fauteuil et du fauteuil au lit, ta chambre est la dernière station de notre train.
Je viens te chercher, nous venons te chercher car je ne suis pas seule. Tout l'été nous avons voyagé vers toi dans le seul but, par la force de notre rêve, par la force de notre amour, de t'emmener avec nous. Pas dans un pays lointain, pas dans des lieux grandioses, simplement descendre le petit chemin, juste à gauche du banc des premiers jours de l'été, et marcher tous ensemble sur la plage.
Tu penses, tu ne dis pas, les mots aussi sont partis, tu penses, je ne peux pas marcher, mon corps s'est absenté.
Ce n'est pas important. Tu es moi et les autres, tu es moi et je suis celui qui est assis dans le fauteuil devant la fenêtre.
Tu es pieds nus et tu marches sur le chemin humide comme un enfant qui naît. Ce chemin qui conduit vers la mer. Sur la plage, le sable fin s'insinue entre tes doigts de pieds. L'odeur marine pénètre chaque pore de ta peau et la vague de la marée montante frissonne le long de tes jambes . Tu cours, tu danses dans la poussière bleue des gouttes d'eau. Tu n'es plus que sensations et le cri de joie qui monte à ta gorge nous le poussons tous ensemble.
Par une après-midi de fin d'été, dans un rayon de lumière, le long train de banc des vacances imaginaires est arrivé à destination.
Ariaga
11:05 Publié dans amour, Jung et la psychologie des profondeurs, Nostalgie, Philosophie, poésie, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : handucap, voyage, vacances imaginaires, amour, trains, poésie, hôpitaux
29/08/2015
Train de bancs (bis,22)
Tout l'été, courageusement, le train de bancs des voyages imaginaires du Laboratoire du Rêve et de L'Alchimie Spirituelle a bravement circulé, utilisant comme carburant un mélange, parfois explosif, d'amour, d'amitiés hors du temps, d'apports en tous genres envoyés par des lecteurs dont certains n'ont pas de blogs. Aujourd'hui le train va partir, se servant de quelques photos pour nous emmener très loin...
Le train est devenu si long, à force d'accueillir chaque jour de nouveaux bancs, qu'on n'en voit plus le bout. (Photo Mariedumonde)
Et il faut toute la force de l'imagination des voyageurs pour le mouvoir grâce à son banc locomotive à roue unique. (Photo Mariedumonde)
Parfois le train s'arrête et, à la veillée, on se raconte des histoires de très antiques bancs dont le souvenir perdure dans les légendes. (Photo Mariedumonde)
Et puis le train ralentit et, doucement, pénètre dans le Royaume de Shambhala au coeur du blog de Danae. Est venu le temps de la méditation, de la sérénité et de la lumière. Il ne lui reste plus qu'une étape à franchir, dans une mobile immobilité, pour arriver à l'ultime but de son voyage. (Création numérique Muttifree)
10:05 Publié dans CONTRIBUTIONS, Nature, Nostalgie, photo, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : voyage, vacances imaginaires, trains, rêve, spiritualité, philosophie, jung
28/08/2015
Maison à restaurer (bis,21)
La maison qui était plutôt coquette est maintenant à restaurer, mais la puissance de l'imaginaire est grande et je pense qu'elle va vite retrouver ses couleurs et son volume. Je compte sur l'aide psychique et l'humour bien connu de mes lecteurs pour qu'elle retrouve son état antérieur dans les plus brefs délais. Tous les conseils techniques et dons seront à adresser à : Train de bancs des vacances imaginaires, code postal 00000000++ Paysd'ailleurs. Merci d'avance.
Ariaga
09:36 Publié dans Nostalgie, poésie, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : rêve, humour, vacances imaginaires, voyage, maisons
27/08/2015
Construction du village de l'Amour (bis,20)
Comme un cordage enroulé,
une chaîne d'amitié, nous a servi à tirer, vers des lieux qu'ils ignoraient,
des hommes emprisonnés.
Ce boulet aux pieds, ce poids sur le coeur, tout ce qui les empêchait de voyager librement, est devenu ballon s'échappant aux vents de l'imaginaire.
Et quand ils sont revenus de leurs folles aventures, ils n'étaient plus solitaires. Un village s'était construit dans l'Athanor, un village aux reflets d'or, un village tout plein de bancs et de sons de cloches sonnant la liberté intérieure. Un village du nom d'AMOUR.
Ariaga
10:00 Publié dans Alchimie, amour, Jung et la psychologie des profondeurs, Nostalgie, Philosophie, poésie, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poésie, vacances imaginaires, voyage, alchimie, jung, spiritualité, photo, écriture
26/08/2015
Naissance du petit banc perdu (bis,19)
Kaikan (lien) au cours de la quête qu'elle effectue sur son superbe blog a pressenti, ressenti, rêvé, qu'un petit banc perdu errait quelque part séparé du train de banc des voyages imaginaires. Elle est partie à sa recherche. Son texte ne pouvait qu'être publié ici car Kaîkan voyage déjà depuis longtemps avec les participants des vacances dans la tête. Elle m'a envoyé les illustrations du texte qu'elle a publié sur son blog mais je dois avouer que, si vous voulez voir l'ensemble dans les meilleures conditions artistiques, il vous faut aller lire le texte chez elle. Il s'intitule : Des étoiles au sol . Je vous souhaite de partager avec moi cet instant de bonheur. Ariaga.
Aux ruelles étroites, des réverbères de chardons ,,,
Une agression renversée et qui éclaire ,,Une pluie d'étoiles qui agrémente le tapis de pavés ,,,
Les ténèbres n'étant pas les ténèbres coutumières, j'entrai dans la cité, l' âme retournée de l'intérieur et nous savons tous que ce déhanchement d'âme est porte ouverte aux révélations ,,,
Et des étoiles qui habillent le sol, ça vous fait un livre ouvert à chaque pas , un univers à chaque regard, une certitude renversée à chaque sursaut ,,, La liberté au bout du sentier en quelque sorte et je sentais bien que le petit banc était passé par là ,,, un je ne sais quoi de parfum boisé ,,, de saule et de bouleau ,,, une petit né de celui qui montait au ciel pour mieux embrasser le sol, celui qui s'élançait au ciel pour faire révérence à chacun et de celle qui se pelait la peau pour mieux offrir aux regards les plaies de l'humanité ,,, Eh oui, ce petit là avait eu sa gestation bercée des misères du monde ,,, pas que ses parents soient défaitistes, juste réalistes et ils croyaient tellement en l'homme qu'ils avaient décidé de lui offrir une halte, un repos dans les longues marches, une halte après une journée de labeur, un repaire d'amoureux « Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics ,,, » et leur désir était tellement fort qu'un petit banc avait vu le jour au grand rendez-vous des bancs chez Ariaga mais voilà qu'une secousse l'avait désolidarisé de la longue cohorte des nomades ,,,
Les étoiles au sol me disaient son passage, un je ne sais quoi d'or accroché à leur velours ,,,Et au détour d'un chemin, un astre divinatoire, une boule d'or qui dit la bonté humaine, une caresse bancale qui redonnait vie aux boules de verre anodine, une gentillesse de bois qui offrait un peu de repos aux âmes tourmentées, une couche de hasard pour l'homme épuisé, un fauteuil improvisé pour une lecture solitaire, un appui transitoire pour des confidences vitales, un arrêt possible pour des bras usés de porter les gabats, pour les mères fatiguées de porter les bambins ,,,
KaÏkan, texte et photos.
09:10 Publié dans arts, CONTRIBUTIONS, Nature, Nostalgie, photo, poésie, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : écriture, poésie, art, rêve, voyage, kaïkan, vacances imaginaires
25/08/2015
La queue du chat (bis,18)
Sur le banc des vacances imaginaires, j'écoute et je guette. J'écoute les récits des voyageurs du train de bancs et je guette le chat Grisou dont vous avez déjà entendu parler dans la note chats de bancs pour fixer par une image cette présence fantomatique.
Hier, j'ai été, enfin, été récompensée de mes longues veilles. Comme vous le voyez sur la photo, j'ai attrapé la queue du chat qui se cachait derrière une jarre. Un clic de mon appareil et il avait battu le record olympique de vitesse de la disparition.
Je reprends mon écoute des "dits du banc" et ma garde, armée de mon fidèle réflex.
Ariaga
09:32 Publié dans La vie quotidienne, Nature, Nostalgie, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : vacances, voyage, nature, chats, photo, rêve, animauxvacances imaginaires
23/08/2015
Déserts (Bis 17)
Comme je l'ai dit, je me repose en silence sur le banc des vacances imaginaires et je regarde passer les trains de bancs. Celui-ci conduit et illustré par Éphême, (je pense qu'il devrait ouvrir un blog...) nous fait rêver de déserts. Déserts oniriques déserts ou les caravanes s'arrêtent dans les oasis tandis que flambe la lumière solaire. Si vous voulez voir un peu mieux les deux aquarelles de Éphême allez sur mon blog photo car ici elles ont toutes les chances d'être tronquées. Bon voyage, moi je regarde les images et les mots et je rêve...Ariaga.
09:13 Publié dans arts, CONTRIBUTIONS, Nature, Nostalgie, poésie, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : écriture, poésie, voyage, vacances, rêve, art, déserts, peinture
22/08/2015
Le pays de Mutti (bis,16)
09:22 Publié dans arts, CONTRIBUTIONS, Nostalgie, poésie, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : écriture, art, poésie, fantastique, voyage, rêve, chats, imagiantion, jung
20/08/2015
Du carburant pour le voyage (bis,14)
C. G. Jung, que je préfère appeler Carl Gustav, car il fait partie de mes amis intérieurs, est, depuis le début des vacances imaginaires, assis sur le banc principal, on pourrait dire la locomotive du train de voyage des bancs. Lui, si présent sur le blog, s'est montré très discret depuis le départ. Je crois qu'il nous observait avec son sourire ironique si séduisant. Et puis il a entendu parler de carburant de moteur, de tout ce qui pouvait propulser les bancs des voyages imaginaires. Alors il s'est levé et nous a parlé , avec un peu d'impatience. Et que faites vous de l'imagination active, le meilleur moteur pour voyager au pays de l'inconscient ? Enseignez nous donc, ont dit en choeur les passagers des bancs. Carl Gustav s'est alors exprimé et, en prenant quelques libertés, imagination oblige il a dit :
D'abord, si certains d'entre vous veulent en savoir plus sur les voyages vers ailleurs lisez le chapitre "Le voyage dans l'au-delà" du livre de Marie-Louise von Franz C.G.Jung , son mythe en notre temps (Buchet/Chastel). Pour ce qui est de l'iimagination active, allongez vous sur le banc, et laissez venir tout ce qui émerge de l'inconscient. Accueillez, comme si c'était vrai, les émotions, les phantasmes, les pensées obsédantes, les images de rêves. Vous verrez, ces éléments que vous laisserez émerger emploieront souvent pour s'exprimer un langage étrange, pathétique ou ridicule. Vous pourrez être choqués, vous dire : mais comment est-ce que je peux imaginer des choses pareilles ? Pas besoin de comprendre, recevez comme un cadeau. Vous pouvez dialoguer avec ces éléments qui remontent à la surface et surtout en profiter pour exprimer toute la puissance de votre imagination. Écrivez les, dessinez les, vous pouvez même les danser...et surtout soyez spontanés, ne cherchez pas à trop bien faire, à esthétiser. Laissez simplement se réunir harmonieusement les deux tendances du conscient et de l'inconscient et votre iimagination voyagera comme celle des grands artistes dont les cloisons avec les richesses de l'inconscient sont plus minces que chez les autres humains.
Je sens que le train de banc va prendre de la vitesse. Carl Gustav qui a déjà fait le plus grand Voyage, celui du passage dans l'au-delà, nous a donné une nouvelle impulsion. L'imagination active est un super carburant.
Ariaga
09:10 Publié dans Jung et la psychologie des profondeurs, Nostalgie, Philosophie, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : jung, inconscient, voyage, vacances, carburant, philosophie, imagination, rêve