14/08/2015
Rêve de bancs (bis,10)
Mais je me tais… L’alchimiste fofolle arrive… Elle ne doit rien deviner. Chutttt."
Post scriptum d'Ariaga : L'alchimiste fofolle n'a pas réussi à insérer la peinture de Éphême en entier dans la colonne du blog. Vous pouvez la voir non amputée dans l'album photo.
09:07 Publié dans Alchimie, CONTRIBUTIONS, Jung et la psychologie des profondeurs, Nature, Nostalgie, poésie, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : voyage, vacances, poésie, rêve, alchimie, jung, art, écriture
10/08/2015
Matériaux pour l'oeuvre alchimique (bis,6)
Quand, l'été terminé, je recommencerai sur ce blog le patient travail de philosophie, de psychologie, de spiritualité, de l'émergence de la nature dans les rêves, tout ce qui est le matériau de l'alchimie spirituelle de ce blog, l'Athanor ne contiendra plus que de faibles braises tellement les vacances imaginaire auront consommé d'énergie pour nous propulser dans l'imaginaire et le Vase sera vide. C'est pourquoi , telle la fourmi en prévision des temps froids, je dois accumuler des matériaux. Ceux-ci me sont donnés par la beauté poétique, mythique ou philosophique de certains textes des habitués du banc. C'est eux que je vais ranger soigneusement dans le bûcher, tout près du banc, et dans les fioles cachées dans les herbes hautes.
Dahut la cruelle, oublieuse du drame, est là, lissant sans fin sa longue chevelure blonde... de ses lèvres, au rythme de la vague qui se couche à mes pieds, s'échappe un murmure plaintif... que bientôt le timbre mat du galop de Morvarc'h masque à mon oreille... le son du galop martèle l'injonction au départ et je sais dès lors qu'il me faut reprendre mon vol et sans me retourner, priant Saint Guenole, rejoindre Quimper et près de la cathédrale, sur la joue de granite de Gradlon, tendrement, déposer un baiser."
"religieusement" - dans le sens de relier ... et puis doucement, à l'évocation de la dernière étoile, une porte s' ouvre sur une pièce nue ... Au centre, un vieux livre lavé , lové , un livre offert aux danses des mots et aux liqueurs des pigments, un vieux livre de poussières mouillées à l' argent des écailles ... et là ... chacun y lit de belles révélations ... ce livre magique - car il est de mémoire d' hommes - se donne à décrypter , toujours différent car il a pouvoir de métamorphose ... C' est le livre de vie, le formidable livre de lavis aux odeurs d' océan."
08:24 Publié dans Alchimie, Nature, Nostalgie, photo, poésie, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : voyage, vacances, imagination, poésie, art, jung, philosophie, bretagne
23/03/2015
Jouer avec harmonie
Cela fait un moment, amis lecteurs, que je ne me suis pas livrée à l'exercice qui consiste à "jouer" avec un mot mais il en est un qui s'impose à moi ces derniers temps comme une nécessité un peu lancinante. J'ai pour habitude de mêler la langue des oiseaux des anciens alchimistes et l'amplification au sens jungien. Je l'écris, le regarde, le chante, le prolonge ou le raccourcit, le tout dans un temps très court pour que l'intellectualisation ne prenne pas le dessus. Il arrive que des lecteurs à l'imagination fertile (suivez mon regard ...) continuent le travail par de nouvelles découvertes ou des enchaînements.
HARMONIE
J'entends ARMe une arme que l'on NIE donc pas d'arme pour l'harmonie.
J'entends ARt ce qui va bien avec l'harmonie mais aussi ARrhes. Devrait on verser des arrhes à la vie pour trouver l’harmonie dans l'art ? Curieux.
J'entends aussi MOnt ce chemin escarpé de la vie qu'il faut peut-être gravir pour trouver enfin l'harmonie.
J'entends des MOts en relation avec NIE. Nier les armes et les mots ?
Et enfin je lis un MON encastré dans le NIE que je ressens comme une invitation à mettre de côté le mon possessif pour atteindre l'harmonie.
Le temps que je m'étais fixé pour ce "jeu" est terminé mais je crois qu 'il y a encore à dire ...
Ariaga
19:35 Publié dans Alchimie, Jung et la psychologie des profondeurs, Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (42) | Tags : écriture, art, jeu, jung, alchimie, photo, oiseaux, culture, société
10/03/2015
Les "yeux" de Michel Serres
Michel Serres fait partie d'une catégorie d'êtres qui compte très peu de représentants : Les philosophes. Il y a des penseurs, des commentateurs de textes, et même de quelques lignes d'un texte, des beaux parleurs etc. Ceux là ne sont point des philosophes.
Michel Serres propose, depuis des années et dans de nombreux ouvrages, une réflexion originale, un regard bien à lui, sur les sujets les plus variés (science, société, nature, vie quotidienne) et une éthique ; bref, un système philosophique complet. Pour moi, c'est cela un philosophe.
Son dernier ouvrage qui fut un cadeau de Noël (merci !) s'appelle Yeux. Publié aux éditions Le pommier, il est superbement illustré et je le déguste lentement comme un délicieux bonbon de l'esprit et du regard.
Michel Serres s’interroge, en partant comme il le fait souvent dans de multiples directions, au sujet du regard et de la représentation. Qu'est-ce que voir et être vu, que voient les les hommes, les animaux et même les choses. Entre autres sujets, il imagine un monde où des milliards d'yeux nous regardent, fait naître la lumière de l'ombre et nous parle du regard de l'amour. Ce livre est un monde.
Et si la philosophie c'était aussi l'émotion donnée et ressentie ...
Ariaga
19:12 Publié dans Alchimie, amour, Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (44) | Tags : philosophie, livres, michel serres, art, société, amour, spiritualité
12/12/2014
Contempler le feu
Regarder les flammes qui se tordent dans l'éternelle danse du combat entre Ahura Mazda et Ahriman, ange de la lumière et démon des ténèbres, et penser à ce feu perpétuel des cérémonies sacrées ; chandeliers, cierges, bougie, lampes à huile toujours présents dans les lieux de vénération ...
Feu divin, flamme de la Vie que les alchimistes chercheurs fous de l'essence dans la substance appellent la Pierre Philosophale.
Feu qui réchauffe, cuit, purifie, régénère ou détruit en laissant des cendres.
Feu qui ne peut brûler sans l'air que je respire, feu ni matériel ni immatériel, représentation visible de l'invisible. Ma main le traverse mais il est là je le vois, il me brûle et je me demande si, sans le savoir, je ne suis pas aussi peu consistante que les flammes vacillantes qui s'allongent et se contractent.
Ariaga
16:39 Publié dans Alchimie, La vie quotidienne, Nature, Philosophie, poésie | Lien permanent | Commentaires (44) | Tags : écriture, alchimie, philosophie, poésie, spiritualité, art, culture, feu
14/10/2014
Humour en stock
Tag Crazy Monkey La Rochelle
L'humour est une qualité de l'intelligence du cœur qui, si elle manque, affecte gravement notre regard sur les événements. C'est un peu comme d'avoir un membre en moins ; on vit bien mais c'est plus difficile. C'est pourquoi il est bien d'avoir toujours un bon stock d'humour en réserve.
Je crois que l'humour est surtout bon pour la consommation personnelle car il nous permet de prendre de la distance vis à vis de soi même, d'autrui et de tout ce qui survient. Savoir rire ou faire rire de soi, des autres, ou de l'absurdité d'une situation est un bouclier contre les conflits et les émotions négatives. En prime, l'humour rend joyeux!
L'humour protège de la méchanceté et de l'ignorance mais il me semble qu'il est meilleur de rire de soi que des autres car leur stock d'humour peut être au niveau le plus bas et on risque de leur faire de la peine. De plus, la frontière est parfois mal délimitée entre l'humour et l'ironie . Pour peu que se mêle une pincée d'orgueil ...
J'aime beaucoup les histoire d'humour zen, juif, soufi ou autres qui sont une vraie thérapie quand le moral est en baisse. J'en ai un stock pour les jours sombres.
Ariaga
18:28 Publié dans arts, la Rochelle, La vie quotidienne, Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (52) | Tags : écriture, société, culture, humour, philosophie, pensées, photo, art
20/08/2014
Pérou, le regard des petits enfants
J’ai glané ces impressions, au cours du voyage, auprès de mes deux petits enfants. Ils ont été adorables, surtout vu leur âge,(voir la tribu Éphême au Pérou) patients, malgré la fatigue du décalage horaire, la langue inconnue, la multitude de têtes nouvelles, les visites un peu trop longues parfois, avec la traduction simultané de leur oncle, les rudes séances de rôtissage sur des sites en plein cagnard, vers midi (heure solaire) assez près de l’équateur. De nombreuses bouteilles d’eau, couches de crèmes solaires et petites gâteries à l’arrivée leurs ont permis de finir le séjour en bon état… et surtout très contents !
Leurs agiles cerveaux tout neufs ont vu bien choses étranges pour eux, dans le sillage de leurs ascendants en pleines pérégrinations.
Pour tous les deux, le plus troublant, ce fut d’abord le côté religieux du Pérou, bien plus visible qu’en nos contrées, comme les crucifix « doloristes » des églises péruviennes. Pourquoi ce sang, ces souffrances ? Ils voulaient souvent rentrer dans les églises, qui pullulent dans les villes. Ils en ont évidemment déjà vu en Europe, mais les crucifix y sont en général moins dégoulinant, et là, avec leurs cheveux véritables et leur corps déchirés, ils se sont posés des questions auxquelles il était très difficile de répondre, dans ces lieux de prières pleins de fidèles recueillis. Ils nous demandaient d’ailleurs, impressionnés, ce que faisaient ces gens immobiles, les yeux clos, murmurant des « incantations » inaudibles. Là, nous ne sommes pas très à l’aise pour leur expliquer l’inexplicable de la « foi ».
Les processions nocturnes les ont aussi beaucoup troublés, avec les fanfares, l’encens, les cierges et l’envoutant lent pas chaloupé des porteurs… La nuit, le recueillement, tout leur était étranger, venant de notre monde déchristianisé, ayant presque oublié le sens du mot religion. D’ailleurs P’tit Mec nous a fait une fois une belle frayeur en s’échappant pour se glisser en début de procession pour « revoir passer » les chars!
Et nous avons souvent eu droit au point de vue de P’tit Mec, un mignon très curieux, spécialiste des interrogations futées, aussi gentil qu’il peut avoir un galet de quartzite comme caboche quand il se butte. Ses impressions, pas toujours exprimées explicitement, se manifestaient dans ses mimiques, regards, et bien sur questions multiples.
Il fut donc surpris plus d’une fois au Pérou… et d’abord par certaines glaces qui le transformaient en clown, plus belles que bonnes d’ailleurs parfois. Papa finissait tout.
« Que me veut ce pélican ?», à priori intéressé par sa glace, confondue sans doute avec un poisson, et qui lui fit faire un saut en arrière. La photo est dédiée à certains commentateurs du blog….
Il fut très intrigué par la visite de la HUACA de LUNA, près de TRURILLO.
C’est une poupée russe géante de temples « moche » (ou mochica – 100 à 700 après J.C, apogée de l’art céramique pré-inca) emboités les uns sur les autres environ tous les 100 ans, avec des bas reliefs peints fabuleux. Au départ de la visite une aire d’exécution des sacrifiés l’a pas mal troublé, comme toutes ces évocations des complexes rites sacrificiels et funéraires. Mais il gardait toujours son calme, et seules quelques questions pertinentes montraient qu’il suivait vraiment bien, pour son âge, comme d’ailleurs La Grande, elle aussi très curieuse (J’ai le souvenir d’une montée quelques jours avant, seul avec elle, à PACHACAMAC, où elle m’a « bombardé » de questions). Moment passionnant, grâce à une jolie guide péruvienne, ultra compétente, qui nous « doublait » en un excellent français son commentaire en espagnol, quand elle comprit que seul le fiston pratiquait couramment la langue de Cervantes. Elle y gagna un pourboire énorme pour le Pérou…
Mais il faudra un peu de patience pour apprendre la suite, plus drôle, de leurs étonnements….
Texte et photos ÉPHÊME, mise en page Ariaga.
08:14 Publié dans arts, CONTRIBUTIONS, photo, Voyages, ambiances | Lien permanent | Commentaires (30) | Tags : écriture, pérou, religion, société, art, temples, huaca de luna, culture, voyage
22/07/2014
Portraits ...
Musée des Automates de La Rochelle
Aquarium de La Rochelle
Souffrant d'une petite entorse, je n'ai pas accompagné ÉPHÊME qui séjournait à la Rochelle pendant le safari photo prévu aux Musée des Automates, que j'avais déjà beaucoup fréquenté, et à l'Aquarium où je n'avais fait qu'une brève visite car je n'avais qu'une envie : ressortir ! Il a pris quantité de photos et je vous propose aujourd'hui ces deux "portraits" un peu recadrés par mes soins ... j'espère qu'il me pardonnera. Ne trouvez vous pas qu'ils sont mignons tous les deux ? Je vais trier le reste et vous en faire profiter.
Ariaga
16:33 Publié dans arts, la Rochelle, photo, Voyages, ambiances | Lien permanent | Commentaires (27) | Tags : la rochelle, musée des automates, aquarium, art, photographies, poisson, têtes
17/07/2014
À La Rochelle, la nuit est tombée
La musique des Francofolies qui imprégnait toute la ville de La Rochelle jusqu'aux murs des maisons s'est tue, la nuit est venue mais les lumières brillent toujours et la grande roue symbolise le flot incessant des vacanciers qui circulent sur les quais et me font penser à un fleuve aspirant à la mer.
La marée est basse, on démolit les gradins remplacés par les voiliers et ce petit bateau rouge échoué sur la vase fait encore le fier car il ignore que la fête est finie.
C'était beau, il y en avait pour tous les budgets du spectacle de rue aux luxueuses tentes où on buvait le champagne, l'essentiel pendant cette folle fête c'était de ne pas perdre la tête et...
de savoir, pour les nostalgiques, que, comme cette puissante sculpture de vague, les Francofolies déferlent depuis longtemps sur la Rochelle alors cela recommencera, encore et encore ...
Ariaga
16:18 Publié dans blog et quotidien, la Rochelle, photo, Voyages, ambiances | Lien permanent | Commentaires (26) | Tags : la rochelle, voyage, chanson, socièté, photographie, francofolies, culture, art
11/05/2014
Couples, la distance ...
15:12 Publié dans amour, la Rochelle, Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (40) | Tags : photo, amour, philosophie, société, art, écriture, jung, la rochelle
02/05/2014
Chantier ...
En ce moment, c'est le chantier que ce soit à l'extérieur ou à l'intérieur !
À l'extérieur, pour ce qui m'entoure physiquement, je suis dans un quartier de la Rochelle où se construisent deux très grands immeubles ce qui induit nombre de nuisances. Dehors, beaucoup de bruit, trous dans la chaussée, gigantesques grues qui font un peu peur quand il y a du vent et surtout poussière. Cette poussière mon intérieur ne la supporte pas et je tousse sans répit.
Ensuite, il y a le grand chantier intellectuel que représente la création du site sur Jung. Évidemment, il fallait le prévoir, il y a du retard dans les travaux ! La construction du site, un peu ambitieuse, les problèmes de disponibilité de mes deux amis qui vont écrire avec moi, ma lassitude me font penser qu'il faudra compter encore au moins un mois pour mettre quelque chose en ligne. Mon chantier intérieur est pollué par le caquetage mental et les faux problèmes. Et je vous épargnerai les diverses calcinations et fumeuses distillations dans lesquelles se délite mon alchimie spirituelle.
Vous voyez c'est le chantier ! Heureusement, sur la photo, il y a cette petite chaise , en bas à droite, qui, je ne sais pourquoi, me donne de l'espoir.
Ariaga
16:45 Publié dans blog et quotidien, la Rochelle, La vie quotidienne, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (50) | Tags : écriture, actualité, la rochelle, travaux, spiritualité jung, art
24/04/2014
Offrande à la Nature
Dans les caves profondes du blog j'ai trouvé ce poème qui, en la multiplicité de mon unité, exprime la part païenne en union avec la nature. Je vous l'offre aujourd'hui, dans une présentation différente.
Forte des puissances de la nuit,
nue sur la roche ronde enfantée par les vents, la femme est venue offrir sa chair humide d'un désir d'Océan à l'aimant de la mer montante.
Les langues du soleil
tout près d'être englouti,
ont caressé sa peau
en spasmes d'agonie.
Le ressac a chanté
au rythme de l'amour
et le feu a brulé
dans la pierre mouillée.
Quand ses reins ont quitté leur lit granitique,
quand son ventre s'est tendu vers le ciel,
quand ses cuisses lourdes se sont ouvertes
à la caresse des gouttes,
la vague est arrivée aspirant la fontaine,
cri et jaillissement
de son eau féminine,
un don à la Nature
aux temps des dieux multiples.
Ariaga
16:41 Publié dans Alchimie, amour, Nature, poésie, rêve | Lien permanent | Commentaires (36) | Tags : écriture, poésie, nature, mer, spiritualité, éros, art, rêve
17/02/2014
Danse des contraires
Les contraires dansent un quadrille sur l'onde de cristal de l'imperfection, les douleurs racines s'installent dans les failles du sublime, le noir le plus profond engendre une pure lumière.
Écartelée entre la vie et la mort, revêtue d'un manteau de crépuscule, c'est en pleurant la joie de vivre qu'elle marche vers la Porte pour le retrouver.
Ariaga
17:30 Publié dans Alchimie, amour, poésie | Lien permanent | Commentaires (26) | Tags : écriture, poésie, amour, alchimie, philosophie, spiritualité, art
29/01/2014
Retour à l’Oeuvre inachevée ...
J'ai, en ce moment, l'esprit occupé par un projet. Je crois, en effet, qu'il faut que je cesse certains atermoiements au sujet de ce que je dois " produire " sur le net. En attendant il faut se nourrir alors je suis allée à la cave et je re-produis ici un texte que j'ai déjà publié il y a quelques années. Cela s'appelait l'Oeuvre inachevée et c'est de circonstance ...
L'Oeuvre inachevée
Au dehors
elle n'a pas exploré assez loin.
En dedans
elle n'a pas creusé assez profond.
Ses mains carbonisées
par l'oeuvre de l'amour
ne savent plus chercher
la pulpe de la vie.
Il faut recommencer les envols et les chûtes
passer du noir au blanc
et de la boue à l'or.
Il faut cuire et recuire le pain de la nature
et ne jamais laisser
s'éteindre l'athanor.
Ariaga
14:48 Publié dans Alchimie, Citations, Nature, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (36) | Tags : écriture, poésie, nature, philosophie, spiritualité, art
22/01/2014
Rêves et liberté
Quand nous rêvons, nous sommes libres d'agir dans le cadre de situations qui seraient impossibles dans la vie dite "réelle".
On se retrouve dans des maisons inconnues, on change de lieu en une seconde, on joue d'un instrument de musique alors qu'on en est incapable, on côtoie des "people" on vole comme un oiseau et on fait bien d'autres choses encore ...
La rigidité de la logique, de l'enchaînement des causes aux effets, des contraintes du temps linéaire, tout cela disparait et nous sommes invités à un extraordinaire voyage dans un monde où tout est possible y compris l'absurde.
Il arrive que l'on se trouve dans des situations terribles. Par exemple on tombe dans le vide mais on se réveille avec un tel soulagement ! Ma nature craintive et mon vertige rendent impossible un saut à l'élastique, même si quelque chose au fond de moi aimerait cette sensation. C'est probablement pour cela que, dans un rêve, voler, tomber, marcher au bord des falaises, m'a toujours donné l'impression de vivre des aventures interdites. Dans le monde du rêve, même si il y a parfois de l'angoisse, la vie est passionnante !
Pour ceux qui auraient besoin d'une dose de potion alchimique je recommande l'excellent texte de Jean Bissur intitulé Gérard Dorn, Jung et l'alchimie.http://carl-gustav-jung.blogspot.fr/2014/01/gerard-dorn-j...
Ariaga
09:05 Publié dans Alchimie, Jung et la psychologie des profondeurs, Philosophie, rêve | Lien permanent | Commentaires (39) | Tags : écriture, philosophie, rêves, alchimie, jung, socièté, art