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11/02/2008

Quand la mer se retire

 

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       Quand la mer se retire, vidant l'estuaire de ses bleus

       reste le plomb fondu de la vase grise et molle. 

       C'est alors que nos frères de plumes et de symboles

       écrivent des messages, signés pattes d'oiseaux, 

       dans l'archaïque langue des dieux de la Nature.  

 

       Nous ne savons plus lire, le code s'est perdu

       et nous avons laissé dissoudre dans le temps

       cette danse amoureuse de la matière esprit

       cette danse amoureuse mère de notre monde.

            Ariaga
 

 

 

 

06/02/2008

Amour et paix profonde

 

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     Vous savez que j'ai décidé d'ouvrir de temps en temps le laboratoire à des textes écrits par d'autres . Je ne parle pas des citations mais de certains de mes liens. Il en est (je pense, par exemple, au superbe poème de r-i-d dans les commentaires sur la note précédente) de très talentueux mais aujourd'hui j'ai envie de publier un texte simple, issu du coeur, d'Alexandre.

    Alexandre avec lequel j'ai un lien d'amitié de blog, un être encore très jeune, est le meneur de jeu du forum  Archétypes un espace ouvert pour échanger sur l'oeuvre de C.G.Jung et la psychologie et aussi pour partager une vision et un ressenti du monde où nous vivons. C'est ce ressenti, qui est pour moi un bel exemple d'alchimie spirituelle, de conjonction, qu 'Alexandre nous fait partager. J'ai un peu modifié la présentation et ajouté une photo de mon cru.  Je sais qu'il ne m'en voudra pas. Ariaga.

 

Être heureux ?

Pour moi être heureux c'est être avec ce qui est.

J'ai été à la mer avec ma chérie et j'ai vécu cet état de grande paix intérieure simplement en jouant et en étant avec elle dans l'eau.

J'acceptais les conforts, jeux connivence, coopération, partage émotionnel devant l'immensité de l'océan...., les inconforts, sable partout et qui colle, vent, enfants et le bruit ; en accordant de l'attention aux deux, en y étant conscient alors que je me couche sur le sable pour un peu me dorer...

Je ressens une grande légèreté et une paix intérieure si profonde que j'en ai les larmes aux yeux...Un abandon où les  émotions défilent...dans un grand silence intérieur.

Cet instant, ce ressenti a duré une éternité et je l'ai gravé en moi comme un trésor. Une petite pépite d'or pur...oui la connexion avec le Soi se trouve dans la simplicité, le quotidien, juste derrière le grain de sable...

           
               Alexandre

 

 

04/02/2008

Saint-John PERSE, poésie et divination

 

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   " O vous que rafraîchit l'orage...Fraîcheur et gage de fraîcheur..." le Narrateur monte aux remparts. Et le vent avec lui. Comme un Shaman sous ses bracelets de fer :

   Vêtu pour l'aspersion du sang nouveau - la lourde robe bleu de nuit, rubans de faille cramoisie, et la mante à longs plis à bout de doigts pesée.

   Il a mangé le riz des morts ; dans leurs suaires de coton il s'est taillé droit d'usager. Mais sa parole est aux vivants ; ses mains aux vasques du futur.  ......

 

   Jadis, l'esprit du dieu se reflétait dans les foies d'aigles entrouverts, comme aux ouvrages de fer du forgeron, et la divinité de toute parts assiégeait l'aube des vivants.

   Divination par l'entraille et le souffle et la palpitation du souffle! Divination par l'eau du ciel et l'ordalie des fleuves...

   Et de tels rites furent favorables. J'en userai. Faveur du dieu sur mon poème! Et qu'elle ne vienne à lui manquer! 

   " Favorisé du songe favorable " fut l'expression choisie pour exalter la condition du sage. Et le poète encore trouve recours dans son poème,

    Reconnaissant pour excellente cette mantique du poème, et tout ce qu'un homme entend aux approches du soir;

   Ou bien un homme s'approchant des grandes cérémonies majeures où l'on immole un cheval noir. - " Parler en maître ", dit l'Ecoutant. " 

     Saint-John PERSE, Vents,I. Gallimard, la pléiade, p.181

 

 

01/02/2008

la caverne de l'illusion

   Imaginez une caverne servant de demeure souterraine à des hommes prisonniers retenus là par je ne sais quelle puissance. Toute la largeur de la caverne est une entrée ouverte à la lumière. Depuis leur enfance, des hommes vivent enchaînés à la paroi par des liens leur immobilisant les jambes et le cou. La seule chose qu'ils peuvent voir est cette paroi et leur seule lumière vient d'un feu allumé sur une hauteur, au loin, derrière eux. Entre eux et le feu, une route élevée avec un petit mur semblable à celui derrière lequel se cachent les montreurs de marionnettes. De ce petit mur dépassent, manipulées par des hommes libres, diverses représentations, faites de matériaux variés d'objets de la vie, comme des animaux ou des plantes ou des êtres humains. Parmi ces manipulateurs, il y en a qui parlent, d'autres qui sont silencieux. Les hommes prisonniers ne voient que les ombres sur la paroi, n'entendent que des bribes de paroles qu'ils rattachent arbitrairement à ces ombres. Pour eux, les objets réels sont les ombres, c'est la seule idée qu'ils peuvent se faire du monde extérieur. 
   Imaginez maintenant que l'on délivre un de ces prisonniers de ses chaînes. Il va se débattre, il faudra le contraindre car il n'a jamais connu d'autre vie. C'est de force qu'on l'arrache à sa caverne, qu'on l'oblige à lever les yeux vers la lumière, qu'on lui fait gravir la pente vers l'extérieur. Ébloui, il ne distingue rien et une douloureuse rééducation l'attend. Il distinguera d'abord les ombres, les reflets sur l'eau, après une longue accoutumance les hommes et les objets ; plus tard, les corps célestes pendant la nuit, et enfin le soleil dans toute sa splendeur. Il évoluera lentement jusqu'au moment où il aura une vision claire du fait que l'idée qu'il se faisait du monde, quand il vivait dans la caverne, était fausse. 
   Certains auront reconnu une partie de l'allégorie de la caverne de Platon, livre VII de La République, revu à la sauce Ariaga. Je ne vous ai pas raconté le moment où l'on oblige ce malheureux à faire douloureusement le chemin en sens inverse pour aller raconter son histoire à ses anciens compagnons d'infortune. Je trouve cela assez sadique. Je préfère vous proposer ce récit comme un symbole de l'illusion dont chacun, sans avoir recours à une difficile argumentation philosophique, pourra tirer ses propres conclusions.
        Ariaga

28/01/2008

Crise incendiaire

 

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     Ce matin la nigredo alchimique m'avait envahie de sa putréfaction. Tout me semblait vain, en particulier ce blog que j'ai eu la tentation de précipiter aux oubliettes ; envie de casser le vase de la distillation où le matériau se dessèche sur un athanor parfois trop brûlant, parfois rempli de cendres froides.

     Quand je lis dans mes mails, écrit par un inconnu, que l'on n'ose laisser de commentaires sur le blog de peur de ne pas être à la "hauteur", je me dis : pauvre idiote d'Ariaga, c'est l'échec complet. Tu voulais écrire pour tous, laisser simplement s'exprimer les amis intérieurs qui t'habitent et te voilà sur des "hauteurs" auxquelles tu as, depuis longtemps déclaré la guerre. Tu vis retirée sur les bords d'une mer bretonne et voilà qu'un (ou une) pervers t'a inscrite (en utilisant ton email) dans l'annuaire des psychanalystes de Paris." . Et me voilà psychanalyste freudien !

     Il y a aussi ce blog que je regarde avec des yeux étrangers. La liste par catégories, tout à fait arbitraire et peu égalitaire. Cette manière d'expliquer, de raconter, Jung, l'alchimie, n'y-a-t-il pas là une pointe de paternalisme (maternalisme ?). Vouloir faire trop simple c'est mépriser, moins accessible, c'est exclure. Certains m'on demandé d'être plus moi-même, vous voyez ce que cela donne, des envies incendiaires.

     Alors, face à la mer, dans un bidon, j'ai brûlé un tas de notes inutiles et prétentieuses amassées depuis des années. Maintenant je suis presque nue. 

     J'ai regardé à nouveau le blog et j'y ai trouvé des commentaires lumineux. C'est bon pour éclairer la noirceur de la nigredo. Et les crises aussi c'est bon, elles engendrent une libido, une force psychique, qui pousse à la transformation, à de nécessaires transmutations.

           Ariaga.

  
 

 

 

20/01/2008

Mur effondré

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     Descellées de leur socle par le flot des paroles,

     vaine prolixité d'un monde éparpillé,

     les statues plaquées d'or, craquelées d'impatience,

     quittent leurs niches de papier mâché.

 

     Et comme un mur de briques fissuré par le temps,

     nos belles constructions

     solides fondations de grandes certitudes,

     explosent en puzzles sur le sol desséché.

 

     Et le rire de notre ombre musique le silence...

            Ariaga
 

17/01/2008

Le Dieu inconnu d'Angelus Silesius

 

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                           " Le Dieu inconnu."

 

 " Ce que Dieu est, nul ne le sait. Il n'est ni lumière, ni esprit,

Ni béatitude, ni unité, ni ce qu'on nomme Déité,

Ni sagesse, ni intelligence, ni amour, ni vouloir, ni bonté,

Ni chose, ni d'ailleurs non-chose, ni essence, ni affect,

Il est ce que ni moi ni toi, ni nul être

Ne peut éprouver tant que nous ne sommes pas devenus ce qu'Il est. "

   ANGELUS SILESIUS

   Le pélerin chérubinique, p. 220 ed. du cerf.

 

11/01/2008

La différence

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Vous avez peur de lui comme on a peur de l'Autre

qui ne ressemble pas au modèle déposé,

rassurante copie d'un humain bien fini.  

 

Il murmure des sons vieux de millions d'années,

avant que l'homme ne se pare des oripeaux de la pensée, 

et tremble sur ses cils, amère et apaisante,

une larme d'enfant beaucoup trop grand.

Sa salive le mouille désaltérant la pierre,

il consoles bêtes et rit d'amour ravi

quand la fleur lui sourit.

 

Dans une maison sans clef ni porte, plus vaste que les mondes,

il lit des livres jamais écrits.

Quand il a faim, il mange les couleurs,

quand il a soif, il boit la lumière,

il ne possède rien  et ne sais où il va.

Simplement il est là, regardant fixement

les vrais visages nus sous les maquillages.

Imbécile divin qui ne sait pas la mort , invention des humains,

il aspire la vie et tète l'univers.

 

Vous avez peur de lui comme on a peur du vide

mais surtout pas de cage, vous le ferriez mourir

emportant avec lui son grand secret... 

       Ariaga
 

 

24/12/2007

Cadeau de la nature pour Noël

 

  

 
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En ce jour où certains courent les magasins, j'ai trouvé cette fleur aux allures de plante, au jardin exotique d'un village breton qui sent bon l'air marin . C'est avec vous lecteurs que je veux partager ce cadeau de la nature en vous souhaitant un joyeux Noël, plein d'amour et de belles pensées. Si vous voulez la voir dans sa plus belle robe allez sur le blog photo

    Baisers de Noël

           Ariaga 

19/12/2007

Métamorphose

 

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Il y a des moments,

moments de Nuit Obscure, 

macération putride, nigredo alchimique,

quand l'âme rampe aveugle

aux portes du blasphème.

 

Il y a des moments,

où dans la porcherie que devient une vie,

tel Job sur le fumier demandant à son Dieu

le pourquoi du comment

on assiste impuissant à la distillation

de ce corps tant aimé, de cette main si blanche,

où s'inscrivent chaque jour les taches de la mort.

 

Il y a des moments,

où l'attelage s'emballe avide de lumière

où l'on voudrait monter par de si hautes marches

que l'on perdrait enfin la mémoire de la terre.

 

Amis,

ce ne sont que moments,

brindilles et feuilles mortes de l'arbre de la Vie,

lente métamorphose.

 

La larve n'est pas belle, mais elle porte en elle

le somptueux papillon.  

 

       Ariaga
 

25/11/2007

Retour sur un fantasme d'amour cosmique


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Il est revenu ce fantasme, issu d'un rêve, il y a plus d'un an. J'en avais fait une poésie que je redonne aujourd'hui dans une présentation différente.

 

Quand nos cendres se promèneront dans l'univers,

et que nos corps ne seront plus rien,

hors de ce sac de peau où nous gardons nos os,

oubliée l'apparence et le tien et le mien, les rides du chagrin,

perdues les références ,

quand les mémoires n'auront plus faim.

 

Explosés de soleils, nous nous retrouverons

et nous nous mêlerons, parcelles d'infini, dans un immense lit.

       Nous serons la musique

       symphonie fantastique

       nos esprits confondus

       se retrouveront nus

       monade désirante 

       copulation ultime.

En un cri silencieux nous baiserons les ondes

et l'Amour jaillira jusqu'au delà des mondes !

       Ariaga

17/11/2007

Possession

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Voici venir le temps de l'homme nouveau.

La bouche béante de désirs, et prisonnier d'un corps qui a perdu son âme, asphyxié sous les emballages d'une nouvelle religion, il psalmodie avec les autres adeptes le "Je possède donc je suis ".  

   Avoir plus, avoir encore.

   Vivre en tout plaqué or.

   Respecter les gardes obèses des hordes affamées.

   Sucer le sang de la terre et arracher sa beauté.

   Tu achèteras le monde à crédit.

   Les sentiments sont sans valeur,l'amour est bien meilleur en promotion,

   un clic et voilà l'affaire. 

   Voici venu le temps de la possession.

 

        Et moi je me demande

        si un puissant démon

        ne s'est pas emparé

        du monde.  

        Ariaga
 

 

".

10/11/2007

Revenons donc à l'amour.

  

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Mes dernières notes ont eu pour thème la méditation philosophique, on m'a même gentiment dit que j' étais une "pure intellectuelle". Pour revenir sur terre  dans le domaine de l'incarnation, de l'amour,  je vais aujourd'hui vous proposer, sous une forme un peu différente, une poésie des débuts du blog. En cette période grise de l'année,  j'espère qu'ele vous apportera un peu de couleur humaine....

J'avais intitulé cette poésie, "Amour hors du temps".  

 

Lourde dans le creux de ton épaule,

lourde comme le sommeil , la terre, le Rien,

je rêve le rêve des morts

qui ont beaucoup aimé vivants.

 

Le vent chaud qui caresse mon corps nu

est si doux que j'en pleure,

cette main sous ma taille, un serpent de velours,

se roule et se déroule en frissons infinis.

Je suis chat je le sais, le poil dedans

et toute la chaleur qui est dans mes entrailles

veut sortir de ma peau

gratte, griffe,

désespérément.  

 

Aide moi aime moi.

Cette eau qui coule, cette source fraîche et brûlante,

ce corps qui fond,

ce moi qui descend dans mon ventre,

aime, prends, je donne. 

 

Tu es là je le sais, et je ne suis pas morte.

Le voyage est si doux, lent, soyeux,

quand je te trouve en moi, bateau qui se  balance,

sur la vague endormie de mon corps qui s'éveille

pour toi ...

       Ariaga
 

 

02/11/2007

Mort et vie

 

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Je suis la locataire d'un vaisseau de distillation où se dissolvent les chairs et où l'âme grandit.

Poisson qui respire dans l'air, j'ai oublié l'océan d'où je viens.

Boomerang déposé sur le sable, j'aspire à la vague qui rentre dans la mer.

J'attends, la vie est si belle, je la boirai jusqu'à la dernière goutte .

Et quand le rêve lucide de la mort m'emportera, là où il voudra, j'espère, toute baignée de l'énergie de l'Esprit, écouter la musique des sphères.

     

Et quand le temps sera venu, je reviendrai encore, bien plus forte, enivrée de la Lumière de la Nature, vibrante d'amour divin,  Pour grandir et mourir...

       Ariaga
 

Reprise, sous une autre forme, d'une poésie de Décembre 2OO6

 

27/10/2007

Les rebelles (bis)

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Cette poésie est de Décembre 2006. J'ai envie aujourd'hui de lui rajouter cette photo qui me fait penser à la maigreur des suppliciés, aux côtes blanchies des cadavres abandonnés dans la nature et mangés par les corbeaux.Beaucoup sont morts parce que on les disaient hérétiques, parce que ils pensaient en dehors des dogmes. C'étaient de grands têtus qui préféraient brûler vifs que de renier leurs idées. J'éprouve pour eux compassion, amour et respect. 

 

"Cette nuit la tempête

A craqué la maison

Forteresse assaillie

Par les béliers du vent 

Au petit matin noir tout encombré des rêves de la nuit

Quand on se trouve encore

Sur le fil du rasoir entre la mort et la vie

Un plat silence a figé l'air quelques secondes

Mer étale

Et puis comme un grand souffle

Est monté le clavier d'une foule impatiente

Un vieux moi très ancien

A ouvert grand la porte 

 

A la lumière du porche j'en ai vu quelques uns 

Les autres

Écharpes de brume

Dansaient dans la grisaille de la fin de la nuit

Certains disaient leur nom d'autres l'avaient inscrit au fer rouge sur le front

C'étaient des Basilide Barbélo Valentin 

Carpocrate Epiphane Menandre Saturnin

Des ophites tout nus réchauffés de serpents 

Le tout en grand désordre

Simon avec Hélène forniquait dans un coin

Au tout début du jour j'ai vu des Bogomiles

Puis ceux de Monségur des enfants dans les bras

Et Giordano  Bruno fumant comme un tison

Oui ils étaient tous là douteurs et insoumis

Ceux qui se voulaient plus chrétiens que d'autres

Ceux qui croyaient que le Diable est associé à Dieu

Ceux qui pensaient qu'il n'y a rien entre l'homme et son dieu

Ceux qui croyaient que l'univers est Un

 

Quand le jour s'est levé

Quand le ciel s'est ouaté de nuages 

Ils se sont lentement dissous

Vers les mémoires obscures où brûlent les bûchers

Me laissant des regrets

De ne pouvoir loger

Amour si absolu."

           

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                      Ariaga