29/04/2008
Rêve d'arbre mort
12/03/2008
Contes bretons
En hommage à Anatole Le Braz.
C'était aux jours anciens, où l'on croyait encore,
que les âmes perdues errent sur l'Océan.
Quand la cloche sonne le glas et résonne vers le ciel gris habité de lourdes pluies,
quand l'angoisse et la détresse se mêlent d'effroi,
arrive le temps des nuits d'apparitions.
La mer est une tombe où le linceul est d'algues. Seules mouettes et goélands récitent les paroles funèbres qu'elles crient à la face du vide.
Dans les échancrures de l'Océan, poussés par les grands vents d'Ouest, remontent ceux qui n'ont pas trouvé le repos dans la terre mère.
Ils reviennent vers la côte, attirés par les feux de goémon de celles qui sont restées à terre, transies de froids regrets.
Ils sont des milliers, bras levés, prunelles angoissées, jaillissant des vagues qui attaquent la falaise comme des gerbes d'écume vivante. Leurs formes spectrales tentent de s'agripper aux maigres touffes de bruyères et d'ajoncs et ils se plaignent en une langue qui n'est plus celle des hommes.
Je les vois, je les entends. L'amour et la pitié me submergent.
C'était le temps de l'enfance, le temps où ma Grand Mère me racontait des contes bretons. Cela explique bien des choses...
Ariaga
COUP DE COEUR
Après ces impressions d'enfance pas très gaies, je vous propose d'aller sur le blog d'une femme de talent qui cultive un humour assez ravageur dans un style brillant. Si on lit entre les lignes on devine que le rire et l'autodérision ne sont pas loin des larmes. J'aime donc beaucoup ce qu'écrit Ambreneige sur le blog Zen pour les nulles (lien) dont le sous titre est un programme à lui tout seul : enfin des explications pour les nounounes ! En plus, quand je suis allée copier le lien, j'ai vu que le dernier texte était une version, à découvrir, de Cendrillon. Beau phénomène de synchronicité. Et n'hésitez pas à fouiller dans les profondeurs de ce blog plein d'humour.
15:11 Publié dans Nature, photo, poésie | Lien permanent | Commentaires (25) | Tags : écriture, poésie, photo, bretagne, mer, culture, littérature
08/03/2008
Alchimie de la maladie
Comme j'émerge de la grippe, il m'a semblé intéressant, en prenant comme exemple F.Nietzsche et C.G.Jung, de parler d'un sujet que j'ai probablement déjà abordé (il m'arrive de me perdre dans les méandres de mon blog) la maladie en tant que facteur d'évolution.
Il existe, chez Nietzsche et chez Jung, une attitude à la fois semblable et différente vis-à vis de ce qu'ils appellent les "états valétudinaires ", pour faire simple la maladie. Nietzsche a principalement développé le sujet dans Ecce homo et dans sa correspondance et Jung dans Ma vie et aussi dans sa correspondance.
Pour Nietzsche, le corps constitue un lieu d'élaboration où l'excès de santé, mais aussi la maladie, sont des stimulants de la création. La maladie lui était , en quelque sorte, indispensable et ses lettres recèlent un impressionnant catalogue de ses maux. Michel Onfray écrit à ce sujet dans L'art de jouir p.68 :
" Qu'en est-il de ce corps porteur de Zarathoustra qui enfantera les perspectives du Surhomme ? La lecture de la correspondance complète du philosophe donne tous les détails. Nietzsche interpose son oeuvre entre sa chair qui se dérobe et ne parle qu'en termes de malaises et sa volonté de santé, éternel voeux pieux. il avait coutume de dire que ce qui ne le tuait pas le fortifiait : son oeuvre complète est placée sous ce signe ".
La maladie était un refuge qui permettait à Nietzsche d'échapper au quotidien, d'excuser certains comportements. Mais elle était aussi un moyen de ralentir l'excès de feu sous l'athanor, les dépenses d'énergie excessives qui empêchent l'évolution des forces créatrices.On se retrouve ici dans les perspectives alchimiques de la voie sèche et de la voie humide. Il me semble que ce passage de Ecce homo (p.56) le montre bien :
"La clarté et la belle humeur parfaite, voire l'exubérance de l'esprit que reflète l'oeuvre susmentionnée (il s'agissait du Voyageur et son ombre) se concilient chez moi, non seulement avec le plus profond affaiblissement physiologique, mais même avec un excès de souffrances. Au milieu même des tortures qu'inflige un mal de tête ininterrompu de trois jours, accompagné de pénibles vomissements de pituite, je bénéficiais d'une clarté de dialecticien par excellence et je méditais à fond de sang froid des questions pour lesquelles, dans des circonstances meilleures, je ne suis pas assez escaladeur, pas assez raffiné, pas assez froid.
Il semblerait que chez des êtres comme Nietzsche, la recherche du sens et du dire de ce sens, mette la chair à l'épreuve comme si c'était au sein de cette "passion" que, comme dans le creuset des alchimistes, se produisait la "cuisson lente".
Jung est un peu de la même famille. Son enfance à été vécue sous le signe d'une relation très ambiguë avec des maladies réelles ou psychosomatiques. Ce comportement de fuite devant la vie ordinaire, cette manière de chercher refuge dans la maladie se retrouva alors qu'il avait près de soixante dix ans quand, à la suite d'une grave maladie qui l'avait plongé dans une espèce de coma rempli de visions il mit trois semaines avant de se décider à retourner vers la vie telle qu'elle est. De ces moments d'enseignements puisés dans un état proche de la mort il revint avec de nouvelles forces et c'est après cette maladie que son travail et la puissance de sa pensée se révélèrent les plus fertiles. Il écrit dans une lettre de 1944 :
"En fin de compte, cette maladie a été pour moi une expérience extrêmement précieuse, elle m'a donné l'occasion extrêmement rare de jeter un oeil derrière le voile. ".
La maladie, probablement parce que elle diminue les défenses du conscient et relativise l'importance de problèmes souvent liés à l'image que l'on souhaite présenter à la société, peut donc, ainsi que l'ont ressenti et pensé Nietzsche et Jung, être un facteur de progression. Je nuance cette pensée, car il est des êtres qui souffrent tellement que je ne vois pas comment leurs souffrances seraient positives. La maladie peut aussi, comme le montre le destin final de Nietzsche, être destructrice. Jung s'est penché, car cela le touchait personnellement sur cette destruction dont il a tenté l'analyse. Mais cela est une autre histoire...
Ariaga
COUP DE COEUR
Pour récompenser ceux qui auront lu jusqu'au bout mon texte un peu " lourd " je vous propose aujourd'hui d'aller faire un tour sur un de mes blogs favoris. Il s'agit d'un photographe : Jean-Louis BEC dont le blog s'intitule Image-Mots, Mots-Image (lien). Il nous offre un dialogue entre de très belles photos et des textes symboliques et poétiques dont les mots creusent un chemin vers les profondeurs de l'être. Si je devais choisir une photo ce serait celle intitulée Léviathan car le groin de la bête me hante. Mais elles sont toutes belles et pleines de sens. Bon regard et bonne lecture.
17:28 Publié dans Jung et la psychologie des profondeurs, photo | Lien permanent | Commentaires (28) | Tags : écriture, culture, philosophie, psychologie, jung, alchimie, spiritualité
04/03/2008
La clé du jardin
Mon ami intérieur le vieil alchimiste qui murmure parfois à l'oreille de mon coeur m'a dit ce matin :
Il n'y a pas de joie si parfaite qu'elle ne contienne une peine.
Il n'y a pas de peine si noire qu'elle ne s'éclaire d'un rayon de soleil.
Le désert le plus aride contient un jardin. On ne peut y entrer avec une clé ordinaire mais, si on possède cette clé, on y trouve des rosiers à perte de vue, des champs d'une fertilité infinie et une fontaine intarissable d'où jaillit l'eau de la Vie.
Ariaga
COUPS DE COEUR
Pour ceux qui lisent mes textes jusqu'au bout, je vais dorénavant partager avec mes lecteurs des "coups de coeur" pour un blog ou un texte qui a eu pour moi une résonance particulière. Ou bien je vous présenterai brièvement un blog que je ne trouve pas assez lu. C'est une idée toute récente et je ne sais où elle me mènera et si je la poursuivrai. Dans mes choix il y aura certainement du hasard et de l'arbitraire (une petite tendance à privilégier mes liens par exemple) mais c'est la vie !
Aujourd'hui j'ai été heureuse pendant ma promenade sur les blogs de rencontrer dun texte avec lequel je me sentais en " correspondance". C'était sur le blog de Guelum, Guelum décode Guelum, (lien), une vraie pépite poético-alchimique intitulée Tango.Vous y trouverez aussi d'autres notes d'une grande originalité, mais celle là, en date du 26 février, m'a particulièrement touchée. A bientôt pour d'autres blogs.
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17:03 Publié dans Alchimie, photo, poésie | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : écriture, spiritualité, poésie, photo, nature, alchimie, photographie
02/03/2008
Suite et fin du safari photographique
17:14 Publié dans Nature, photo | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : écriture, nature, photo, photographie, blog, bretagne, vie
27/02/2008
LA photo
Mes relations avec l'art de la photo sont très ambiguës : grande attirance, peur de mal faire, timidité. Il faut dire que j'ai été très tôt traumatisée par la grande compétence et la sévérité de jugement d'un membre de ma famille. Je l'ai surnommé ma " conscience photographique ". Le fait d'ouvrir ce blog m'a beaucoup aidée car cela m'a donné le désir d' " illustrer " mes textes, parfois un peu austères. Comme je voulais que ma cuisine alchimique soit toute " fait maison ", je n'ai pas eu d'autre solution que de publier mes misérables photos. Je ne sais en effet ni peindre, ni dessiner et mes essais de sculpture ne m'ont pas satisfaite. Certaines de mes photos ont enfin trouvé grâce aux yeux du trop doué personnage et se sont retrouvées sur mon blog photo après être passées par sa censure.
Au début de l'année, suivant les conseils de Monsieur ma Conscience Photographique, quelques personnes se sont cotisées pour m'acheter ce qu'il considérait comme un appareil photo digne de ce nom. Un beau reflex numérique avec des objectifs etc etc. Et c'est là que l'aventure, ou plutôt l'absence d'aventure, a commencé.
L'engin, dans un fort beau sac qui faisait très " pro ", m'a fascinée mais surtout impressionnée. Il ne ressemblait pas du tout à mon fidèle compagnon, le gentil compact, et le mode d'emploi était fort épais ... Je l'ai cependant tout de suite aimé, d'un amour révérencieux, et je l'ai appelé Midas. Je l'ai posé sur ma table de nuit. Nous avons dormi côte à côte, très chastement mais consommer cela m'a été impossible. Je l'ai touché, je lui ai tripoté quelques boutons mais nos relations ne sont pas allées plus loin.
Monsieur ma Conscience Photographique, furieux de mon comportement, a fait mille kilomètres pour venir me secouer et me préparer à la chasse à l'image dans les règles de l'art. Si vous me voyez peu sur vos blog en ce moment c'est que je subis un entraînement intensif et hier j'ai eu droit à ma première sortie sur le terrain. Hélas ! le temps au bord de la mer était infect, le vent me déstabilisait, j'ai failli tomber de la jetée gluante et surtout, les yeux pleins de larmes de sel, je m'emmêlais dans d'affreuses histoires de " flash asservi " ou non, de " point manuel ", de menu " intuitif ", paraît-il, de pare soleil récalcitrant qui me paraissait inutile vu le temps mais il paraît qu'il peut "aussi " protéger de la pluie.
Finalement je n'ai réussi à capturer qu'une malheureuse branche d'arbre qui avait dû se réfugier il y a longtemps à l'abri dans les rochers. Et c'est ainsi que j'ai pris LA photo qui a été jugée digne de figurer sur le blog. Si je survis à toutes ces épreuves et au fait que hautetfort est en train de tout chambouler et qu'il est difficile de publier, vous aurez bientôt des nouvelles de mon prochain safari. Et puis, j'espère que Monsieur ma Conscience Photographique ne rôde pas dans les parages, il y a des photos prises par mon gentil compact que j'aime et je les utiliserai. Non mais !
Ariaga.
20:15 Publié dans blog et quotidien, photo | Lien permanent | Commentaires (29) | Tags : écriture, nature, photo, photos, photographie
19/02/2008
La musique est...
La musique est une fleur qui s'épanouit en vibrations fines et pénétrantes.
La musique est un art total de l'esprit et des sens.
La musique est langage, chant, architecture, nombres, cathédrale des sons, ordre, harmonie, géométrie sacrée.
La musique se regarde quand le rêve éveillé se nourrit de ses notes.
La musique est onde cosmique qui se propage jusqu'à la chair et pulse le sang au rythme de l'amour.
La musique est instant et pause dans l'instant, répétition, assuétude quand s'écoutent encore et encore les mêmes notes indispensables.
La musique se fait au bout des doigts qui jouent sur la table, sur la chair sonore des genoux frappés, avec les mains brûlantes qui battent les tambours.
La musique berce, endort, excite jusqu'à l'extase. Hautaine, elle valse dans les salons, joyeuse, elle trille comme un oiseau.
La musique casse les voix andalouses pleurant l'amour perdu et crie la souffrance des peuples opprimés.
La musique est parfois silence tout gonflé des sons retenus.
La musique est...
Ariaga
17:27 Publié dans Pensées, interrogations, aphorismes, photo, poésie | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : écriture, musique, poésie, culture, photo, spiritualité, fleurs
14/02/2008
Le cadeau de mon amoureux
Aujourd'hui, comme chaque jour et chaque nuit, mon amoureux m'a fait le plus beau des cadeaux : rester en vie à mes côtés, refuser une mort programmée.
C'est une tâche douloureuse, une tâche de tous les instants de l'ici et maintenant. Il y a des branches coupées, l'écorce a disparue mais le ciel est toujours éclairé par une antique lumière venue du fonds des âges, une lumière d'amour et d'éternel retour.
Ariaga.
16:50 Publié dans amour, photo, poésie | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : écriture, poésie, photo, photos, amour, nature, spiritualité
11/02/2008
Quand la mer se retire
Quand la mer se retire, vidant l'estuaire de ses bleus
reste le plomb fondu de la vase grise et molle.
C'est alors que nos frères de plumes et de symboles
écrivent des messages, signés pattes d'oiseaux,
dans l'archaïque langue des dieux de la Nature.
Nous ne savons plus lire, le code s'est perdu
et nous avons laissé dissoudre dans le temps
cette danse amoureuse de la matière esprit
cette danse amoureuse mère de notre monde.
Ariaga
15:00 Publié dans photo, poésie | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : écriture, poésie, photo, spiritualité, nature, photos, amour
04/02/2008
Saint-John PERSE, poésie et divination
" O vous que rafraîchit l'orage...Fraîcheur et gage de fraîcheur..." le Narrateur monte aux remparts. Et le vent avec lui. Comme un Shaman sous ses bracelets de fer :
Vêtu pour l'aspersion du sang nouveau - la lourde robe bleu de nuit, rubans de faille cramoisie, et la mante à longs plis à bout de doigts pesée.
Il a mangé le riz des morts ; dans leurs suaires de coton il s'est taillé droit d'usager. Mais sa parole est aux vivants ; ses mains aux vasques du futur. ......
Jadis, l'esprit du dieu se reflétait dans les foies d'aigles entrouverts, comme aux ouvrages de fer du forgeron, et la divinité de toute parts assiégeait l'aube des vivants.
Divination par l'entraille et le souffle et la palpitation du souffle! Divination par l'eau du ciel et l'ordalie des fleuves...
Et de tels rites furent favorables. J'en userai. Faveur du dieu sur mon poème! Et qu'elle ne vienne à lui manquer!
" Favorisé du songe favorable " fut l'expression choisie pour exalter la condition du sage. Et le poète encore trouve recours dans son poème,
Reconnaissant pour excellente cette mantique du poème, et tout ce qu'un homme entend aux approches du soir;
Ou bien un homme s'approchant des grandes cérémonies majeures où l'on immole un cheval noir. - " Parler en maître ", dit l'Ecoutant. "
Saint-John PERSE, Vents,I. Gallimard, la pléiade, p.181
16:39 Publié dans photo, poésie | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : écriture, poésie, photo, citation, citations, rêve, photographie
20/01/2008
Mur effondré
Descellées de leur socle par le flot des paroles,
vaine prolixité d'un monde éparpillé,
les statues plaquées d'or, craquelées d'impatience,
quittent leurs niches de papier mâché.
Et comme un mur de briques fissuré par le temps,
nos belles constructions
solides fondations de grandes certitudes,
explosent en puzzles sur le sol desséché.
Et le rire de notre ombre musique le silence...
Ariaga
10:25 Publié dans photo, poésie | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : écriture, poésie, photo, spiritualité, poème, photos, nature
17/01/2008
Le Dieu inconnu d'Angelus Silesius
" Le Dieu inconnu."
" Ce que Dieu est, nul ne le sait. Il n'est ni lumière, ni esprit,
Ni béatitude, ni unité, ni ce qu'on nomme Déité,
Ni sagesse, ni intelligence, ni amour, ni vouloir, ni bonté,
Ni chose, ni d'ailleurs non-chose, ni essence, ni affect,
Il est ce que ni moi ni toi, ni nul être
Ne peut éprouver tant que nous ne sommes pas devenus ce qu'Il est. "
ANGELUS SILESIUS
Le pélerin chérubinique, p. 220 ed. du cerf.
17:10 Publié dans photo | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : écriture, poésie, spiritualité, Dieu, citation, photo, photos
11/01/2008
La différence
Vous avez peur de lui comme on a peur de l'Autre
qui ne ressemble pas au modèle déposé,
rassurante copie d'un humain bien fini.
Il murmure des sons vieux de millions d'années,
avant que l'homme ne se pare des oripeaux de la pensée,
et tremble sur ses cils, amère et apaisante,
une larme d'enfant beaucoup trop grand.
Sa salive le mouille désaltérant la pierre,
il consoles bêtes et rit d'amour ravi
quand la fleur lui sourit.
Dans une maison sans clef ni porte, plus vaste que les mondes,
il lit des livres jamais écrits.
Quand il a faim, il mange les couleurs,
quand il a soif, il boit la lumière,
il ne possède rien et ne sais où il va.
Simplement il est là, regardant fixement
les vrais visages nus sous les maquillages.
Imbécile divin qui ne sait pas la mort , invention des humains,
il aspire la vie et tète l'univers.
Vous avez peur de lui comme on a peur du vide
mais surtout pas de cage, vous le ferriez mourir
emportant avec lui son grand secret...
Ariaga
16:44 Publié dans photo, poésie | Lien permanent | Commentaires (33) | Tags : écriture, poésie, photo, poèmes, poésies, nature, spiritualité
04/01/2008
Prière au Dieu de mon coeur
Avant de vous parler à nouveau de Philosophie de la Nature, d'Alchimie Spirituelle, de la Psychologie des profondeurs de C.G.Jung et aussi de l'Amour qui est pour moi le noyau central à partir duquel s'effectue tout le cheminement vers le Soi, je voulais vous proposer une simple prière.
Je ne pratique aucune religion, si ce n'est celle d'un immense respect pour le forces de la Nature et du Cosmique, tout en acceptant les croyances sincères et les vraies beautés de chacune. Cependant, j'aime me réciter au réveil, en tentant de me pénétrer de chaque mot, une petite prière reflétant l'humilité, l'amour de Dieu et du prochain de Saint François d'Assise.
Au début de cette nouvelle année, que j'espère nourrie d'une spiritualité sans dogme, voici ce que j'ai butiné pour les visiteurs du Laboratoire. Ariaga.
Dieu de mon coeur
Dans le le silence de ce jour naissant,
Je viens te demander la paix, la sagesse, la force.
Je veux regarder aujourd'hui le monde
Avec des yeux tout remplis d'amour
Être patient, compréhensif, doux et sage,
Voir au delà des apparences
Tes enfants comme tu les vois Toi-même,
Et ainsi ne voir que le bien en chacun.
Ferme mes oreilles à toute calomnie,
Garde ma langue de toute malveillance,
Que seules les pensées qui bénissent
Demeurent en mon esprit,
Que je sois si bienveillant et si joyeux
Que tous ceux qui m'approchent sentent Ta présence.
Revêts-moi de Ta beauté Seigneur,
Et qu'au long de ce jour je Te révèle.
Attrribuée à Saint François d'Assise
15:35 Publié dans amour, photo | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : écriture, spiritualité, photo, pr!ère, Dieu, religion, amour
29/12/2007
Bonne année
Je cherchais une manière originale de vous souhaiter une bonne et heureuse année 2008 quand j'ai reçu cette aquarelle de éphême censée me représenter. Je l'ai trouvée vraiment charmante et de circonstance. Je souhaite, en effet, que cette nouvelle année soit celle d'un Laboratoire du Rêve et de l'Alchimie Spirituelle, et du blog photo qui en fait maintenant partie, moins personnel, plus ouvert aux contributions de ceux qui m'aident à faire vivre ce blog par leurs commentaires et leurs encouragements.
Je vous embrasse tous en vous souhaitant paix sagesse force et surtout amour pour l'année à venir. Et laissez vous porter, ne prenez pas trop de bonnes résolutions, on ne les respecte pas et après on a des remords et des pensées négatives. La vie, rien que la vie, c'est déjà beau et bon, dégustez la.
Ariaga.09:15 Publié dans blog et quotidien, photo | Lien permanent | Commentaires (42) | Tags : écriture, spiritualité, art, photo, blog, amour, meilleurs voeux