24/03/2014
Freud et les actes manqués
Aujourd'hui, quand je repense à la manière dont j'ai publié par inadvertance ((cela ne m'était jamais arrivé en huit ans) une photo et deux lignes d'un début de note je pense plus à Freud qu'a Jung pour expliquer cette maladresse.
La lecture de Psychopathologie de la vie quotidienne de Sigmund Freud, son oeuvre la plus personnelle, est particulièrement réjouissante pour ceux qui, comme moi, sont souvent victimes de la malice des mauvais génies. Freud raconte de passionnantes histoires d'actes manqués au sujet de clefs, d'erreur sur les étages, d'objets qui vous échappent des mains et se cassent, d'oublis, etc etc. ...
Pour Freud, ces méprises et maladresses diverses sont, en fait, non des actes manqués mais des actes réussis et il ne croit pas aux mauvais génies. Si ces actes sont non conformes à l'intention consciente et peuvent apparaitre comme des dysfonctionnements moteurs, ce sont des tours que nous joue notre inconscient. J'avais envie de casser ce vase cadeau de mariage ou d'appuyer sur le mauvais étage de l'ascenseur ou d'utiliser la clef de la maison à la place de celle du bureau.
Alors, quand j'ai cliqué sur "publier" au lieu de "mettre en brouillon" sur la phrase d'introduction d'un texte qui se voulait consciemment optimiste, et que mes lecteurs ont pu lire : " Il y a des jours ou le retour à la vie quotidienne est tellement pénible que l'on a l'impression de marcher dans la vase " peut-être faut il "entendre" qu'il s'agit d'un contenu de mon vase alchimique intérieur, au stade de la nigredo, de l'Oeuvre au noir . Vous comprendrez, amis, que je m'interroge sur cette exhibition qui n'est pas dans mes habitudes ...
Ariaga
14:07 Publié dans Alchimie, Jung et la psychologie des profondeurs, La vie quotidienne, Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (31) | Tags : écriture, société, culture, jung, freud, vie quotidienne
18/03/2014
Le monde matériel
Il y a des matins où le retour à la vie quotidienne est tellement pénible que l'on a l'impression de devoir marcher dans la vase. (Suite après le Stop!)
(STOP ! pour ceux qui viennent lire ici, ce n'était que les débuts de mon texte que je voulais mettre en "brouillon" car j'ai été dérangée dans mes cogitations. Un Korrigan a du venir me faire une blague et il à été publié par erreur. Je 'excuse pour ceux qui ont déjà mis des commentaires sur cette phrase bien pessimiste. La suite va arriver ... dès qu'elle sera rédigée ...)
Je parlais donc de ces matins où l'on aurait envie de s'échapper par le haut dans un monde de pure spiritualité où l'on se sentirait libre de toutes les contingences matérielles, par exemple d'avoir cliqué au mauvais endroit quand on rédige une note qui, d'ailleurs ne devait être publiée que demain. Synchronicité quand tu te montres ... .
Cette évasion n'est pas la bonne solution car le monde matériel est très important pour notre évolution spirituelle. C'est un laboratoire alchimique, le lieu des transmutations. Chaque jour nous pouvons travailler à nous améliorer en brassant le matériau de nos défauts pour lentement les transformer en la qualité opposée. Cela se fait dans la vie quotidienne , dans l'acceptation des épreuves, dans l'accomplissement de tâches parfois ingrates mais utiles à soi même et aux autres. Pour cela il faut de la patience, une vertu vers laquelle je tends mais il y a encore beaucoup de chemin à faire ... cependant, je suis contente, je n'ai pas effacé cette note publiée par erreur car je la trouvais à sa place dans 'le menu du marché". Il y a des fois où on ne ramène pas ce qui était sur la liste.
Ariaga
18:06 Publié dans Alchimie, La vie quotidienne, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (56) | Tags : écriture, société, alchimie, quotidien, culture, nature
15/03/2014
Le menu du marché
Je vous avais dit dans ma dernière note, avant de m'éloigner de la blogosphère pour une période de repos et de cogitation, que le projet en cours de la création d'un site (et non pas d'un nouveau blog) me ferait envisager une certaine évolution du Laboratoire. Je ne vais pas attendre que le site soit terminé, car c'est une grosse entreprise qui demande du temps et l'aide d'un spécialiste, pour vous proposer la nouvelle carte de mon alchimique cuisine.
J'intitulerai cette nouvelle carte, " le menu du marché ". En effet, elle sera faite de ce qui se présentera à mon esprit juste au moment de publier avec un petit côté : prenons le matériau sans chercher trop de cohérence et contentons nous d'une juste pincée de sel philosophique.
A quoi faut-il s'attendre ? Je ne sais pas encore très bien. Une pensée ou une interrogation qui me trotte dans la tête, une citation échappée d'un livre ouvert, une poésie "descendue" du cosmique ou "remontée" de l'inconscient, un texte d'un fidèle du Laboratoire, des photos.
Je ne sais pas trop où je vais mais j'espère conserver ce blog, en même temps que les travaux qui seront publiés sur le site , en vous concoctant une cuisine mangeable et renouvelée selon les saisons !
À très bientôt
Ariaga
18:00 Publié dans Alchimie, blog et quotidien, Jung et la psychologie des profondeurs, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (36) | Tags : écriture, blog, alchimie, quotidien, cuisine, culture, société, jung
05/02/2014
Consulter notre ami intérieur
Beaucoup de gens consultent à grand frais voyants, médiums, coach de vie, pour tenter de résoudre leurs problèmes et certains développent une véritable dépendance. Ils ne peuvent plus agir sans le soutien de ces béquilles plaquées or. Je crois que cela serait plus économique et plus profitable si ils s'asseyaient tranquillement chez eux pour méditer en silence et ouvrir grand les oreilles de leur cœur à leur ami intérieur. Il est là, à leur disposition, et ses conseils sont, de loin, les meilleurs ...
Ariaga
08:59 Publié dans Alchimie, Jung et la psychologie des profondeurs, Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (40) | Tags : écriture, voyants, voyance, médiums, méditation, philosophie, jung, socièté
22/01/2014
Rêves et liberté
Quand nous rêvons, nous sommes libres d'agir dans le cadre de situations qui seraient impossibles dans la vie dite "réelle".
On se retrouve dans des maisons inconnues, on change de lieu en une seconde, on joue d'un instrument de musique alors qu'on en est incapable, on côtoie des "people" on vole comme un oiseau et on fait bien d'autres choses encore ...
La rigidité de la logique, de l'enchaînement des causes aux effets, des contraintes du temps linéaire, tout cela disparait et nous sommes invités à un extraordinaire voyage dans un monde où tout est possible y compris l'absurde.
Il arrive que l'on se trouve dans des situations terribles. Par exemple on tombe dans le vide mais on se réveille avec un tel soulagement ! Ma nature craintive et mon vertige rendent impossible un saut à l'élastique, même si quelque chose au fond de moi aimerait cette sensation. C'est probablement pour cela que, dans un rêve, voler, tomber, marcher au bord des falaises, m'a toujours donné l'impression de vivre des aventures interdites. Dans le monde du rêve, même si il y a parfois de l'angoisse, la vie est passionnante !
Pour ceux qui auraient besoin d'une dose de potion alchimique je recommande l'excellent texte de Jean Bissur intitulé Gérard Dorn, Jung et l'alchimie.http://carl-gustav-jung.blogspot.fr/2014/01/gerard-dorn-j...
Ariaga
09:05 Publié dans Alchimie, Jung et la psychologie des profondeurs, Philosophie, rêve | Lien permanent | Commentaires (39) | Tags : écriture, philosophie, rêves, alchimie, jung, socièté, art
15/01/2014
Tags à La Rochelle
La nuit dernière j'ai rêvé que j'avais couvert les murs de mon appartement de dessins et peintures de têtes de mort. Certains étaient du style des illustrations que l'on trouve dans les ouvrages alchimiques, d'autres d'une facture plus récente. Je recevais beaucoup de visiteurs qui tous jugeaient cette décoration hideuse et j'étais déçue et blessée qu'ils n'apprécient pas ces dessins que je trouvais très beaux et au milieu desquels j'aimais vivre.
J'ai pensé, quand j'ai "contemplé" mon rêve, qu'il avait été induit par une série de photos de tags que j'avais prises dans un parking de La Rochelle. Il n'y avait pas que des photos relatives à la mort, mais je vous donne un échantillon du travail de ces artistes. Vous aurez en prime un portrait de femme que j'ai trouvé mortel !
J'ai aussi pensé que l'inconscient m'envoyait le signe de reprendre le blog car le temps passe si vite ...
Ariaga
14:38 Publié dans Alchimie, arts, la Rochelle, Philosophie, rêve | Lien permanent | Commentaires (52) | Tags : écriture, rêves, alchimie, art, psychologie, photos, la rochelle, mort, socièté
21/12/2013
Totalité
Elle est elle, elle est lui, amour de sa vie, parti sur un autre plan de conscience.
Elle est lui, cet homme sans nom dont elle ramasse le regard perdu.
Elle est elle, cette femme sourire qui verse du miel sur les brûlures.
Elle est l'enfant larmes et rires.
Elle est l'animal dont les membres se brisent sur le chemin de l'abattoir.
Elle est le chat bien nourri ronron sur canapé.
Elle est tous et personne, elle est poussière de Totalité mais, sauvée de la dissolution par l'Amour Véritable, elle devient Unité dans l'infini Cosmique.
Ariaga
12:08 Publié dans Alchimie, Philosophie, photo, poésie | Lien permanent | Commentaires (33) | Tags : écriture, poésie, art, photo, socièté, amour, spiritualité, jung
06/12/2013
Goethe, Nietzsche...
Choix, par Ariaga, de Citations de Psychologie et Alchimie de C.G.Jung. Les caractères gras sont des ajouts.
" L'alchimie atteignit un dernier sommet et, avec lui, un tournant historique, dans le Faust de Goethe, qui, du début à la fin, baigne dans la pensée alchimique. " (p. 601)
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" Il a fallu un Nietzsche pour révéler dans toute sa fragilité la conception scolaire que l'Europe avait de l'Antiquité ! "(p. 120)
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" Dans l'Antiquité, le monde de la matière était rempli par la projection d'un secret psychique qui, à cette époque, apparaissait comme le secret de la matière et qui persista comme tel jusqu'au déclin de l'alchimie au XVIII° siècle. Nietzsche, avec son intuition extatique, tenta précisément d'arracher le secret du surhomme à la pierre dans laquelle il avait dormi jusque-là. " (p. 380)
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" De même que Nietzsche à veillé à ce que personne ne tienne le surhomme pour une sorte d'idéal spirituel ou moral de l'homme, de même l'alchimiste insiste sur le fait que le teinture ou eau divine est loin de n'avoir qu'une action curative et ennoblissante , mais que la préparation peut aussi agir comme un poison mortel qui pénètre les corps de la même façon que l'esprit (pneuma) pénètre sa pierre." (p. 382)
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" Le péché de Faust était l'identification avec ce qui devait être transformé et qui avait été transformé. L'erreur de Nietzsche fut l'identification avec le surhomme Zarathoustra, avec la partie de la personnalité parvenant à la conscience. Car peut-on parler de Zarathoustra comme d'une partie de la personnalité ? N'est-il pas le surhumain, ce que l'homme n'est pas, bien qu'il y participe, il est vrai. Dieu est-il réellement mort lorsque Nietzsche proclame qu'il a disparu ? N'est il pas réapparu sous le masque du " surhumain " ? " (p. 603)
À suivre ...
11:30 Publié dans Alchimie, Citations, Jung et la psychologie des profondeurs, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (44) | Tags : goethe, nietzsche, philosophie, littérature, alchimie, jung, société, photo
19/11/2013
Éclairages sur la conscience
Illustration ÉPHÊME
Choix, par Ariaga, de Citations de Psychologie et Alchimie de C.G.Jung. Les caractères gras sont des ajouts.
"Cependant, depuis le siècle des lumières et à l'époque du rationalisme scientifique, qu'était devenue la psyché ? Elle avait été identifiée à la conscience elle était " ce que je sais ". Il n'y avait d'autre psyché que le moi." (p.604)
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"Si j'en crois mon expérience, la conscience ne peut revendiquer qu'une position relativement intermédiaire et doit s'accommoder du fait qu'elle est en quelque sorte débordée et environnée de tous côtés par la psyché inconsciente. Des contenus inconscients relient la conscience - vers l'arrière - à des conditionnements physiologiques, d'une part, et à des données archétypiques, d'autre part. Mais la conscience s'étend aussi - vers l'avant - en anticipant grâce à des intuitions conditionnées en partie par des archétypes et en partie par des perceptions subliminales liées à la relativité du temps et de l'espace dans l'inconscient." (p.180)
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" L'essence de la conscience est la différenciation ; pour réaliser l'état conscient, elle doit séparer les contraires les uns des autres et cela contra naturam (contre nature). Dans la nature, les contraires se cherchent - "les extrêmes se touchent" - et il en va de même dans l'inconscient, en particulier dans l'archétype de l'unité, le soi. Dans ce dernier, comme au sein de la divinité, l'opposition des contraires est suspendue. "(p.36)
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Une conscience souffrant d'inflation est toujours égocentrique et n'est consciente que de sa propre présence. Elle est incapable de tirer la leçon du passé, incapable de comprendre les événements contemporains et incapable de tirer des conclusions valables pour le futur. Elle est hypnotisée par elle-même et c'est pourquoi il est impossible de s'en faire entendre. Par suite, elle est condamnée à des catastrophes qui peuvent la condamner à mort. Assez paradoxalement, l'inflation est une perte de conscience et une rechute dans l'inconscience. Le cas se produit lorsque la conscience s'attribue des contenus de l'inconscient et perd la faculté de discrimination, condition sine qua non de toute conscience." (p.605)
A suivre ...
19:03 Publié dans Alchimie, Citations, Jung et la psychologie des profondeurs, Nature, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (43) | Tags : écriture, citations, jung, nature, société, philosophie, psychologie, spiritualité, alchimie
15/11/2013
Bien, mal, culpabilité
Choix, par Ariaga, de Citations de Psychologie et Alchimie de C.G.Jung. Les caractères gras sont des ajouts.
" Si nous allons partout proclamant que le mal est le mal et qu'il ne saurait y avoir d'hésitation à le condamner, il n'empêche que, dans la vie individuelle, le mal est précisément ce qu'il y a de plus problématique et ce qui exige la réflexion la plus profonde. Ce qui mérite avant tout notre attention la plus pénétrante, c'est la question : " Qui est-ce qui agit ? " car la réponse à cette question décide en dernière instance de la valeur de l'action. " (p.45)
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" Le mal doit être considéré avec autant d'attention que le bien car le bien et le mal ne sont finalement rien d'autre que des prolongements et des abstractions idéels de l'action, tous deux faisant partie du clair obscur de la vie. En dernier ressort, il n'est de bien qui ne puisse susciter le mal, ni de mal qui ne puisse engendrer de bien. "(p.45)
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" La confrontation avec la moitié obscure de la personnalité, l'ombre, se produit d'elle même dans tout traitement tant soit peu poussé. Ce problème est aussi important que le péché dans l'Église. " (p.45)
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" Seul un sot s'intéresse à la culpabilité des autres, à laquelle il ne peut rien changer. L'homme intelligent ne puise ses enseignements que dans sa propre culpabilité. Il se demande : Qui suis-je donc pour que cela m'arrive ? Et il plonge son regard dans ses propres profondeurs pour y chercher la réponse à cette question fatidique."(p.152)
À suivre ...
17:59 Publié dans Alchimie, Citations, Jung et la psychologie des profondeurs, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (50) | Tags : écriture, citations, société, religion, jung, philosophie, psychologie, culture
09/10/2013
La peur cercle vicieux
Photo Pérou ÉPHÊME
La peur concerne tous les êtres humains, dont j'espère faire partie , quoique ...parfois ... Je pense quelle est un des principaux obstacles à une alchimie spirituelle faite de transmutation du négatif au positif. Voici quelques idées, en vrac, juste destinées à alimenter la réflexion des lecteurs.
- La peur est comme un serpent qui se mord la queue . Un cercle vicieux, qui part de nous et revient à nous. Une espèce néfaste d'Ouroboros alchimique.
- La plus grande peur est la peur de la peur ; la peur de ce qui pourrait arriver et qui correspondrait à aucun des scénarios élaborés par notre mental : Peur de perdre, peur de ne pas pouvoir acquérir, peur de recevoir.
-Peur fondamentale de ce qui n'est pas déjà connu, de ce qui n'est pas RE-présenté et ne peut nous projeter dans un futur rassurant construit partir d'éléments déjà présents à la surface de notre conscience. Dans ce futur de bisounours il ne se passerait rien que nous n'ayons expérimenté et surmonté.
Que faire ?
Contre la peur animale, viscérale, nécessaire à notre survie, nous ne pouvons rien. Juste la reconnaître pour ce qu'elle est : salutaire. Le bond que je fais pour échapper à un danger peut me sauver la vie.
Contre la peur psychologique, qui est un grand handicap sur le chemin de l'évolution spirituelle, et nous fait nous recroqueviller dans notre petit moi, je crois qu'il est important, pour commencer, de ne pas la considérer comme un étranger ennemi. Il faut la regarder bien en face, au moment présent, l'observer aller et venir, puis repartir sans imaginer tout ce qui pourrait bien arriver. Le réel suffit !
Vous me direz, c'est facile à écrire mais bien plus difficile à réaliser et vous aurez bien raison. Je l'expérimente tous les jours, mais on peut toujours essayer ...
Ariaga
12:58 Publié dans Alchimie, Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (74) | Tags : écriture, alchimie, philosophie, spiritualité, société, pérou, masques, serpent, jung
09/07/2013
Se creuser la tête
Photo prise au Musée des Automates de la Rochelle
Fini de faire des bulles, il est temps de se creuser la tête pour trouver le thème de notre habituel voyage d'été au beau pays des vacances imaginaires.
Je rappelle que le Laboratoire ne prend pas de vacances. Je crois que c'est le moment où il faut être présent pour ceux qui continuent la même vie, parfois très difficile. Je pense aux privés de liberté, hospitalisés, sans moyens financiers, solitaires, déprimés ...
Alors où allons nous aller cet été ? Je dis nous car j'ai la chance que des habitués du blog m'aident à distraire des lecteurs un peu différents, silencieux mais nombreux. Après des cogitations rendues difficiles par la chaleur, que je supporte mal, un thème entre le rêve et la science fiction m'est venue à l'idée alors que je relisais un chapitre du livre de Jacques Van Herp : Panorama de la science-fiction. Ce chapitre s'intitulait : les mondes défunts et les mondes cachés. J'ai pensé que l'imaginaire pouvait se donner du bon temps sur ce thème.
En attendant que des histoire s'écrivent, je vous raconterai ce chapitre qui vous montrera que, depuis l'Antiquité, on rêve sur ces mondes perdus, inventés, différents ...
Et bientôt embarquement pour ailleurs ...
Ariaga
Je vous signale que dorénavent vous pouvez cliquer sur les images pour les agrandir.
17:38 Publié dans la Rochelle, Philosophie, rêve, Science-fiction et Fantastique, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (26) | Tags : écriture, société, la rochelle, musée des automates, philosophie, rêve, voyage, clown
04/07/2013
Vérité en noir et blanc
Celui qui cherche la vérité doit se dire que le noir et le blanc s'interpénètrent comme on le voit dans l'image du Tao qui unit dans le même cercle le Yin et le Yang. Chaque vérité contient une part d'erreur et, dans ce qui apparaît comme une erreur, on peut découvrir, si on cherche bien, une part de vérité. Voilà une raison de respecter les différences et d'être tolérant.
Ariaga
15:31 Publié dans Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (38) | Tags : écriture, philosophie, société, tao, pensée
30/06/2013
Aller à la pêche
Ami lecteur, descendre la Charente en bateau m'a fait comprendre qu'il est parfois bon de se laisser aller au vide de la pensée. Aller à la pêche est une autre manière de philosopher et de recevoir la visite de l'Esprit de la Nature.
Et ne peut-on imaginer que, dans cette grotte d'ombre, se trouve la clef de grands mystères ?
Ariaga
15:50 Publié dans blog et quotidien, Nature, Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (38) | Tags : écriture, nature, philosohie, société, pensée, pêche, photo, charente
26/06/2013
Erreur de vision
Si je n'ai pas une bonne idée de moi-même, n'est-ce pas parce que je me regarde trop dans le miroir des yeux d'autrui et pas assez avec mes propres yeux ? Il faut être humble mais sans excès ...
Ariaga
20:53 Publié dans amour, Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (40) | Tags : écriture, société, philosophie, pensées, réflexion, amour