30/06/2013
Aller à la pêche
Ami lecteur, descendre la Charente en bateau m'a fait comprendre qu'il est parfois bon de se laisser aller au vide de la pensée. Aller à la pêche est une autre manière de philosopher et de recevoir la visite de l'Esprit de la Nature.
Et ne peut-on imaginer que, dans cette grotte d'ombre, se trouve la clef de grands mystères ?
Ariaga
15:50 Publié dans blog et quotidien, Nature, Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (38) | Tags : écriture, nature, philosohie, société, pensée, pêche, photo, charente
20/06/2013
Silence et patience
La conscience est bavarde et bruyante, elle ne cesse d'exprimer des opinions. Si on veut entendre la voix de l'inconscient il faut laisser cette voix s'exprimer dans le silence. Et aussi être à la fois très attentifs et très patients. Regardez les chats, ils sont de bons maîtres ...
Ariaga
17:30 Publié dans Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (46) | Tags : écriture, philosophie, pensée, spiritualité, société, nature, chats
16/03/2013
Les oeuvres d'art de la nature
La nature est une grande artiste et aujourd'hui, où, dans une phase alchimique de dissolution due à un virus, je me sens aussi inconsistante que mon reflet sur cette photo, je vous propose simplement quelques oeuvres d'art de ce grand peintre, Dame Nature, qui aime à s'exprimer en effets de fleurs et d'eau.
Ariaga
01/03/2013
Le parfum de la fleur
Aujourd'hui, une citation de David Ciussi extraite du numéro 78 de la revue 3°millénaire. Un texte que j'aurais bien aimé écrire ... je n'ai pu que l'illustrer.
"Tout surgit de l'intérieur et coexiste à l'extérieur dans un perpétuel mouvement ! De l'absolu naît le relatif, de l'unité reconnue en soi jaillissent l'harmonie et la paix avec le monde, manifestées par une joie sans objet. Cela s'appelle la Vie.
Le parfum vient de l'intérieur de la fleur, la fleur vient de l'intérieur de la branche, la branche vient de l'intérieur du tronc, le tronc vient de l'intérieur des racines, les racines viennent de l'intérieur de la graine. La sève est à l'intérieur de la graine, des racines, du tronc, des branches, des fleurs, du parfum. N'est-elle pas cette vie qui propulse l'extériorité en coexistant infiniment avec elle-même ! "
David Ciussi
16:24 Publié dans Alchimie, Nature, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (51) | Tags : écriture, citation, philosophie, nature, fleur, david ciussi, spiritualité, pensée
28/10/2012
De peau et de Souffle
Aujourd'hui, je vous présente un texte poétique d'un très vieil ami du Laboratoire : Phène. Son blog s'appelle le petit Atelier du chercheur de Vérité, un lieu ouvert à tous ceux "qui désirent découvrir la Parole cachée au coeur des mots". C'est une belle invitation. Ariaga.
Photo Ariaga
***
Je suis vague et surface
mouvement et repos
d'Être
je disparais
à l'horizon de l'eau.
À ma
Voix
le reflet
de ma
Reconnaissance
Je
m'apparais
Nature
au coeur
Inengendré.
Phène
De peau et de Souffle
08:02 Publié dans Alchimie, CONTRIBUTIONS, Nature, photo, poésie | Lien permanent | Commentaires (28) | Tags : poésie, écriture, philosophie, spiritualité, nature, photo
14/10/2012
Regarder un arbre
Photo Ariaga
Elle écrit comme j'aime écrire, des mots simples et poétiques qui demandent à être relus plusieurs fois et alors une pensée forte apparaît. C'est probablement pour cela que j'ai eu envie de la publier ici. C'est une forme de projection ... Il s'agit de Miche, auteur du blog, dans mes liens, chou-genou-caillou. Ariaga.
***
Comme la femme qui enfante, et c’est toujours la première fois
Comme l’enfant qui naît au monde du souffle
Comme l’agonisant devant le voile de la mort
Comme l’homme et la femme se rencontrent en leurs intimités
Comme le vent traverse la colonne de la flûte
Se présenter neufs de tout savoir
Regarder un arbre, pour la première fois.
Miche
11:28 Publié dans amour, CONTRIBUTIONS, Nature, Philosophie, poésie | Lien permanent | Commentaires (26) | Tags : écriture, poésie, nature, photo, philosophie, spirtualité
28/07/2012
Quitter le Pérou avec une fleur
( Suite de la note précédente )
Tous les voyageurs connus et inconnus de l’EVASION étaient hier avec les morts des falaises. Aujourd’hui ils sont à la découverte du monde hanté de rêves des vivants, entourés par les esprits et les restes des défunts.
Une très longue piste sinueuse, initiatique, les a élevés en quête de KUELAP. Là l’imagination s’exalte, car le réel dépasse les songes. La plus fabuleuse «forteresse» de ce peuple mal connu, a été créée vers 500 après J.C, délaissée vers 1570, après un terrible «sacrifice d’abandon», sur la terrasse sud, d’une centaine de personnes, abattues en vrac.
À 3000 m, sur une mince crête calcaire, fin serpent de pierre caressant les nuages, entre le dieu blanc TIKI-VIRACOCHA enveloppé de nuées et l’inconnu des profondeurs chtoniennes, ce monde tutoie le monde du divin. Pourquoi les habitants, sans métal ni écriture, ont-ils érigé en ce lieu des airs cette colossale cité, soutenue par des murs de pierre bien appareillés de 20 m de haut ? Le volume des remblais et «remparts» accumulés est supérieur à celui de la pyramide de KHEOPS.
Ces guerriers des nuages vivaient dans de grandes et hautes maisons rondes, partagées avec les cochons d’Inde (que les péruviens trouvent délicieux à manger). D’où venait l’alimentation, comment était stockée l’eau ? Mystère, il n’y a pas de citernes, pas de magasins. Le site, en très grande partie non fouillé, est gigantesque, et s’étend bien au delà de la cité visible, dont rien ne permet d’affirmer qu’elle avait un usage défensif. La crête nord s’est révélé être une nécropole géante. Mais dans presque chaque interstice des murs, comme sous les maisons, l’on trouve des ossements humains… Les morts hantent chaque parcelles des vivants.
Sur la terrasse sud, au milieu des structures rondes des habitations, se détache le «Templo Major», un bâtiment qui défit la pesanteur, en forme de cône pointe en bas, où les pèlerins, venus de très loin parfois, venaient offrir des offrandes. Que scrute-t-il dans le ciel ?
Les parties non étudiées sont piquetées d’arbres hérissés d’épiphytes rouges, des guirlandes d’orchidées pendent des branches, et sur les murs des maisons apparaît le dessin géométrique des frises, qui évoque, peut-être, l’œil du puma. De translucides silhouettes vibrantes nées de nos désirs murmurent les chants des disparus. L’ambiance est féerique, des esprits volettent autour de nos songes. Seuls au milieux des ombres, des souvenirs, nous sentons revivre en transparence les chamanes hallucinés psalmodiant dans leurs transes leurs invocations aux Apus.
Nous avons quitté à regret l’énigmatique plateforme sud, et nous sommes ressortis par la porte nord. Là deux lamas hautains nous fixèrent, puis, en se dandinant dignement, filèrent vers la sortie. Il nous fallait revenir sur Terre, avant de retrouver notre navire.
Nous étions un peu tristes que cette partie du voyage des Vacances Imaginaires se termine mais nous avons ramené en souvenir de magnifiques orchidées, offertes à tous ceux qui voyagent avec l' ÉVASION.
Texte et photos ÉPHÊME
18:16 Publié dans CONTRIBUTIONS, Nature, photo, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (36) | Tags : écriture, vacances, voyage, religion, pérou, photos, nature, forêt, sépultures
22/07/2012
C'est le Pérou !
Nous sommes partis ! C'est ÉPHÊME, un valeureux membre de l'équipage, qui a activé le propulseur "imagination" de notre bateau, une propulsion forte car, en un instant, nous avons navigué sur l'Atlantique, passé le détroit de Magellan, vogué sur le Pacifique et remonté les côtes de l'Amérique du sud jusqu'au PÉROU ... quel périple initial !
***
Bien bichonné, briqué, acastillé, le vaisseau l’ÉVASION s’est enfin endormi après les nombreuses bouteilles de champagne brisées sur sa proue.
Mais ses songes planaient… et sur un vol multicolore d’oiseaux sans nom il s’est envolé vers les côtes occidentales du PEROU, ce monde des mythes, là où CIPANGO mûrissait l’or en ses mines lointaines…
Bercé par la houle pacifique, il a quitté l’abri de PARACAS, le port aux pélicans, et, veillé par les momies pré-incas recroquevillées dans leurs «fardos» de fins suaires magiques figées dans les sables du désert, il a longé au plus près la côte déchiquetée.
Dans un premier rêve éveillé est apparu d’abord, tout à coup, le mystérieux «Candélabre» : objet des phantasmes et délires les plus fous, il n’a toujours pas révélé les secrets de ses origines et regarde immobile la mer, sans un mot. Tonnerre de Brest ! Il aura de quoi causer à son retour à quai !
Au loin se dévoilent enfin à lui les blanches îles BALLESTAS, arides cailloux calcaires, domaine des oiseaux et des lions de mer, trouées d’arches et de grottes, dessin improbable d’un magicien fou.
Des centaines de milliers de cormorans s’y envolent vers des horizons chimériques grouillant de poissons, et les tout petits et rares manchots de HUMBOLT, d’une grande dignité du haut de leurs 45 cm, le regardent passer sans broncher.
Dans un raffut infernal s’ébattent à la «nurserie» otaries, phoques, lions de mer dans une joyeuse animation.
Notre bateau est alors parti à la dérive de ses songes, ébloui par cette orgie de vie, à la recherche d'autres mondes chimèriques, là où deviennent réelles les fables nées de l'union vitale de l'Écume et de la Terre.
Photos et texte ÉPHÊME
08:10 Publié dans CONTRIBUTIONS, Nature, photo, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (32) | Tags : écriture, photo, vacances, voyage, nature, pérou, rêve
18/07/2012
Les passagers
Même si certain éléments sont un peu "chinés", notre bateau est maintenant prêt à partir et notre enthousiasme sera suffisant pour le faire naviguer en tous lieux. Il a un nom, l'Évasion, un nouveau numéro, RA 14712, une chanson de Gérard Manset.
Maintenant, il nous regarde par les yeux de ses hublots et ses soutes sont remplies de provisions d'images et de mots. Si nous savons écouter avec les oreilles du coeur, chacun de nous entendra murmurer entre les voiles, en des langages perdus, la voix qui raconte des histoires oubliées.
J'ai pensé que l'équipage pourrait porter un manteau-voile rouge qui lui donnerait des pouvoirs magiques et, entre autres, celui d'aller chercher les passagers en tous lieux.
Aucune barrière ne nous résistera. Nous passerons les barreaux de toutes les prisons physiques, psychiques ou chimiques. Nous irons dans les mansardes où vivent des vieillards solitaires, dans les cités où les enfants jouent tout l'été dans la poussière. Rien ne nous arrêtera et nous emménerons le monde entier dans notre navigation car il n'y a pas de limite à la pensée de ceux qui veulent donner de l'amour.
Ariaga
19:00 Publié dans amour, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (53) | Tags : écriture, vacances, mer, poésie, rêve, société, nature
18/05/2012
La gourmandise spirituelle
Attention à la "gourmandise spirituelle", selon la formule de Saint Jean de la Croix. C'est un manque d'humilité et quand on fait partie de ceux qui ont un caractère un peu excessif (oui ... je sais), la sobriété et la tempérance spirituelle sont difficiles à pratiquer. C'est ou la grande diète, le régime sec, ou la grande gourmandise. Il est difficile de trouver le juste milieu, d'avoir une pratique spirituelle active mais sans excès. Je me rends compte que cela fait partie du travail à accomplir.
Ariaga
19:26 Publié dans Alchimie, Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (30) | Tags : écriture, philosophie, spiritualité, nature, saint jean de la croix
15/04/2012
En images ...
Il y a des moments où le silence s'installe, des moments où les mots ne viennent pas, alors pourquoi ne pas les remplacer par des images ?
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Ariaga
Si vous voulez de la lecture vous pouvez aller sur mon autre blog. Vous y trouverez un texte intitulé : Le sentiment religieux de la nature.
19:22 Publié dans Nature, photo | Lien permanent | Commentaires (27) | Tags : nature, photo, photographie, image, philosophie, art, bretagne
20/03/2012
Rêve d'étoile
L'homme solaire
Flamme luisante et dévorante
La femme lunaire
Fraîcheur humide et verdoyante
Se sont unis fusion sublime
Copulation ultime
Et dans le vase rempli d'amour
A explosé l'Unique Étoile !
Ariaga
Vous pouvez aussi lire sur l'autre blog un texte intitulé Étienne Perrot et la loi de l'amour.
15:09 Publié dans Alchimie, amour, poésie, rêve | Lien permanent | Commentaires (45) | Tags : écriture, poésie, alchimie, amour, philosophie, nature, photo
02/03/2012
La quête du Graal
Atteindre l'horizon, impossible il recule toujours.
Épuiser le savoir, impossible une théorie chasse l'autre.
Trouver le Graal, impossible, c'est un mythe.
Alors, que faire ?
Ramer vers l'horizon de toutes ses forces, boire le savoir jusqu'à l'ivresse, chercher le Graal au risque de sa vie.
Ce n'est pas le but qui compte, c'est la quête.
Ariaga
Vous pouvez lire sur l'autre blog un texte intitulé : Femme buvard.
06:25 Publié dans Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (82) | Tags : écriture, nature, philosophie, pensée, culture, photo
27/02/2012
Questions 4
- Si on monte les marches très haut, ne peut-on pas perdre la mémoire de la terre ?
- OÙ est le MOI ?
Et aussi une question d'un lecteur, Phil4 : Comment donner Corps au Verbe ?
Ariaga
Sur mon autre blog, je vous propose un texte intitulé : Dans les caves des blogs.
09:13 Publié dans blog et quotidien, Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (84) | Tags : écriture, philosophie, blog, spiritualité, religion, nature, photo
14/11/2011
Éloge de l'ombre
Photo Jean Louis BEC ( tous droits strictement réservés)
Penser aux ténèbres tapies derrière l'ambiguïté de la frontière où se corpusculent dans la pénombre les vagues brûlantes du soleil.
Penser aux chambres obscures où la lumière se glisse dans les interstices des persiennes et raye les corps nus.
Penser aux vibrations vertes de l'ombre sous le feuillage apaisant la moiteur de la chair.
Penser aux reflets profonds de l'or qui brille dans les recoins ombreux des temples, aux clignotements d'une flamme dans le noir et à la fixité fascinante des phares minuscules quand, dans l'obscurité, brillent les yeux du chat.
Et surtout, penser à relire, une fois de plus, l'éloge de l'ombre de Tanizaki.
Ariaga
Vous pouvez lire sur mon autre blog un texte intitulé C.G.Jung, rendre l'ombre consciente.
11:09 Publié dans Nature, Philosophie, photo, poésie | Lien permanent | Commentaires (64) | Tags : écriture, poésie, photo, philosophie, nature, culture, tanizaki, amour