06/09/2015
Tarbes, début d'exploration
Il faudra beaucoup de temps pour que je sois vraiment installée mais, hier, j'ai sorti la tête des cartons pour donner aux amis de ce blog une idée de l'environnement très proche de mon lieu d'habitation. Au bout de ma rue il y a les Haras mais c’était fermé et je n'ai pu que photographier le superbe cadre dans lequel vivent les chevaux (photo ci dessus) Ce sera pour une autre fois.
Tout près, il y a une grande caserne, vous voyez, je suis bien gardée ...
Et une impressionnante statue du Maréchal Foch au bout de très belles allées. Difficile de prendre la photo sans se faire écraser car beaucoup de voitures circulent autour.
Rassurez vous, amis, ce blog ne va pas devenir touristique, même si j'ai envie, au fil des mois, de vous faire partager ma découverte de Tarbes. J'ai trouvé mon banc, prolongement du voyage de cet été, et je vais aller y méditer des textes pour reprendre le cours normal du travail du Laboratoire. Je vais aussi commencer un long périple pour aller visiter tous les blogs amis sur lesquels je ne doute pas que je vais faire de belles découvertes.
Ariaga
12:00 Publié dans La vie quotidienne, photo, Tarbes | Lien permanent | Commentaires (37) | Tags : déménagement, exploration, tarbes, blog, chevaux, photos
29/08/2015
Train de bancs (bis,22)
Tout l'été, courageusement, le train de bancs des voyages imaginaires du Laboratoire du Rêve et de L'Alchimie Spirituelle a bravement circulé, utilisant comme carburant un mélange, parfois explosif, d'amour, d'amitiés hors du temps, d'apports en tous genres envoyés par des lecteurs dont certains n'ont pas de blogs. Aujourd'hui le train va partir, se servant de quelques photos pour nous emmener très loin...

Le train est devenu si long, à force d'accueillir chaque jour de nouveaux bancs, qu'on n'en voit plus le bout. (Photo Mariedumonde)

Et il faut toute la force de l'imagination des voyageurs pour le mouvoir grâce à son banc locomotive à roue unique. (Photo Mariedumonde)

Parfois le train s'arrête et, à la veillée, on se raconte des histoires de très antiques bancs dont le souvenir perdure dans les légendes. (Photo Mariedumonde)


Et puis le train ralentit et, doucement, pénètre dans le Royaume de Shambhala au coeur du blog de Danae. Est venu le temps de la méditation, de la sérénité et de la lumière. Il ne lui reste plus qu'une étape à franchir, dans une mobile immobilité, pour arriver à l'ultime but de son voyage. (Création numérique Muttifree)
10:05 Publié dans CONTRIBUTIONS, Nature, Nostalgie, photo, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : voyage, vacances imaginaires, trains, rêve, spiritualité, philosophie, jung
26/08/2015
Naissance du petit banc perdu (bis,19)
Kaikan (lien) au cours de la quête qu'elle effectue sur son superbe blog a pressenti, ressenti, rêvé, qu'un petit banc perdu errait quelque part séparé du train de banc des voyages imaginaires. Elle est partie à sa recherche. Son texte ne pouvait qu'être publié ici car Kaîkan voyage déjà depuis longtemps avec les participants des vacances dans la tête. Elle m'a envoyé les illustrations du texte qu'elle a publié sur son blog mais je dois avouer que, si vous voulez voir l'ensemble dans les meilleures conditions artistiques, il vous faut aller lire le texte chez elle. Il s'intitule : Des étoiles au sol . Je vous souhaite de partager avec moi cet instant de bonheur. Ariaga.
Aux ruelles étroites, des réverbères de chardons ,,,
Une agression renversée et qui éclaire ,,Une pluie d'étoiles qui agrémente le tapis de pavés ,,,

Les ténèbres n'étant pas les ténèbres coutumières, j'entrai dans la cité, l' âme retournée de l'intérieur et nous savons tous que ce déhanchement d'âme est porte ouverte aux révélations ,,,
Et des étoiles qui habillent le sol, ça vous fait un livre ouvert à chaque pas , un univers à chaque regard, une certitude renversée à chaque sursaut ,,, La liberté au bout du sentier en quelque sorte et je sentais bien que le petit banc était passé par là ,,, un je ne sais quoi de parfum boisé ,,, de saule et de bouleau ,,, une petit né de celui qui montait au ciel pour mieux embrasser le sol, celui qui s'élançait au ciel pour faire révérence à chacun et de celle qui se pelait la peau pour mieux offrir aux regards les plaies de l'humanité ,,, Eh oui, ce petit là avait eu sa gestation bercée des misères du monde ,,, pas que ses parents soient défaitistes, juste réalistes et ils croyaient tellement en l'homme qu'ils avaient décidé de lui offrir une halte, un repos dans les longues marches, une halte après une journée de labeur, un repaire d'amoureux « Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics ,,, » et leur désir était tellement fort qu'un petit banc avait vu le jour au grand rendez-vous des bancs chez Ariaga mais voilà qu'une secousse l'avait désolidarisé de la longue cohorte des nomades ,,,

Les étoiles au sol me disaient son passage, un je ne sais quoi d'or accroché à leur velours ,,,Et au détour d'un chemin, un astre divinatoire, une boule d'or qui dit la bonté humaine, une caresse bancale qui redonnait vie aux boules de verre anodine, une gentillesse de bois qui offrait un peu de repos aux âmes tourmentées, une couche de hasard pour l'homme épuisé, un fauteuil improvisé pour une lecture solitaire, un appui transitoire pour des confidences vitales, un arrêt possible pour des bras usés de porter les gabats, pour les mères fatiguées de porter les bambins ,,,
KaÏkan, texte et photos.
09:10 Publié dans arts, CONTRIBUTIONS, Nature, Nostalgie, photo, poésie, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : écriture, poésie, art, rêve, voyage, kaïkan, vacances imaginaires
10/08/2015
Matériaux pour l'oeuvre alchimique (bis,6)
Quand, l'été terminé, je recommencerai sur ce blog le patient travail de philosophie, de psychologie, de spiritualité, de l'émergence de la nature dans les rêves, tout ce qui est le matériau de l'alchimie spirituelle de ce blog, l'Athanor ne contiendra plus que de faibles braises tellement les vacances imaginaire auront consommé d'énergie pour nous propulser dans l'imaginaire et le Vase sera vide. C'est pourquoi , telle la fourmi en prévision des temps froids, je dois accumuler des matériaux. Ceux-ci me sont donnés par la beauté poétique, mythique ou philosophique de certains textes des habitués du banc. C'est eux que je vais ranger soigneusement dans le bûcher, tout près du banc, et dans les fioles cachées dans les herbes hautes.

Dahut la cruelle, oublieuse du drame, est là, lissant sans fin sa longue chevelure blonde... de ses lèvres, au rythme de la vague qui se couche à mes pieds, s'échappe un murmure plaintif... que bientôt le timbre mat du galop de Morvarc'h masque à mon oreille... le son du galop martèle l'injonction au départ et je sais dès lors qu'il me faut reprendre mon vol et sans me retourner, priant Saint Guenole, rejoindre Quimper et près de la cathédrale, sur la joue de granite de Gradlon, tendrement, déposer un baiser."
"religieusement" - dans le sens de relier ... et puis doucement, à l'évocation de la dernière étoile, une porte s' ouvre sur une pièce nue ... Au centre, un vieux livre lavé , lové , un livre offert aux danses des mots et aux liqueurs des pigments, un vieux livre de poussières mouillées à l' argent des écailles ... et là ... chacun y lit de belles révélations ... ce livre magique - car il est de mémoire d' hommes - se donne à décrypter , toujours différent car il a pouvoir de métamorphose ... C' est le livre de vie, le formidable livre de lavis aux odeurs d' océan."
08:24 Publié dans Alchimie, Nature, Nostalgie, photo, poésie, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : voyage, vacances, imagination, poésie, art, jung, philosophie, bretagne
08/08/2015
Jardin exotique (bis,5)
Sur le banc des vacances dans la tête, la pluie était si forte et le vent décoiffant que les amis s'étaient envolés pour chercher, vers le Sud brûlant, un climat plus clément. Ma nature est têtue et j'ai bien résisté, mais à l'approche du soir, lassée par la tourmente, bien accrochée au banc, je me suis envolée, laissant là les embruns, vers le jardin d'ailleurs où j'avais voyagé en des pays lointains.

Mon vieux banc délavé par les marées s'est retrouvé tout près d'un joli banc coquet, tout habillé de bleu. Ils ont semblé s'entendre, la vie des banc est un mystère, et moi j'ai débarqué, et suis partie à pieds, à la recherche de mon rêve.

Comme souvent en rêve, un obstacle a surgi. Celui-ci était fait d'impressionnants bambous, et seule la pensée m'a permis de passer.

En un vert paradis, je me suis retrouvée mais c'était trop humide et malgré la beauté de ce cadre exotique ...

... c'est dans les herbes sèches que j'ai plongé au cœur, d'un univers doré par la chaleur d’été. Et j'ai alors pensé, que rien n'est impossible à tous ceux qui s'envolent sur un banc propulsé par l'énergie du rêve.
Ariaga.
09:36 Publié dans Nature, Nostalgie, photo, poésie, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : rêve, voyage, nature, jung, imaginaire, vacances, philosophie
22/06/2015
L'école du Deuil
Amis lecteurs, impossible de rendre compte de la "complexité" et de l'immense richesse contenue dans les tomes de La méthode d'Edgar Morin et je ne parle pas de tout le reste de son oeuvre ! Je vais donc me limiter au cours de ces notes à ce qui m'a le plus marqué et que je crois pouvoir partager avec vous sans faire peur à ceux qui sont allergiques aux obscurités d’une certaine philosophie. L 'essentiel de ce que je vais proposer se trouve dans son introduction générale à La méthode.
L'université, pense t-il, la Recherche sont "une école du deuil". On est loin de l’époque ou Pic de la Mirandole avait pour projet d'avoir une vision générale de l'homme et du monde. De nos jours, le chercheur doit se spécialiser dans un domaine très précis et renoncer aux questions fondamentales pour cultiver son tout petit carré de savoir. Edgar Morin écrit:
"Désormais spécialiste, le chercheur se voit offrir la possession exclusive d'un fragment du puzzle dont la vision globale doit échapper à tous et à chacun. Le voilà devenu un vrai chercheur scientifique, qui oeuvre en fonction de cette idée motrice : le savoir est produit non pour être articulé et pensé, mais pour être capitalisé et utilisé de façon anonyme."
Éventuellement quand le Chercheur est à la retraite on lui accorde le droit à quelques méditations philosophiques qui feront sourire les jeunes chercheurs. Les savoirs sont dissociés, et l'homme s'émiette. Je citerai pour terminer cette question :
" La nécessaire décomposition analytique doit-elle se payer par la décomposition des être et des choses dans une atomisation généralisée? Le nécessaire isolement de l'objet doit-il se payer par la disjonction et l'incommunicabilité entre ce qui est séparé? La spécialisation fonctionnelle doit-elle se payer par une parcellisation absurde? Est-il nécessaire que la connaissance se disloque en mille savoirs ignares? "
Il ne cultive pas la langue de bois ce cher Edgar Morin !
Ariaga
19:41 Publié dans Citations, Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (33) | Tags : edgar morin, sociologie, philosophie, société, citations, culture, université, école
14/05/2015
Extraterrestres à la Rochelle !
Je marchais le nez en l'air, guettant les gouttes de pluie d'un ciel gris et orageux quand j'ai aperçu un objet insolite et, tenez vous bien c'est la vérité (enfin la mienne !) ...
il s'est posé sur un parking juste devant les places réservées aux handicapés. Ils ont un culot ces étrangers !
Et le soir (photo portable) une autre chose curieuse s'est passée. J'ai vu une roue de lumière avec un halo bleu. Je crois que tous ces événement, pour lesquels j'ai d'autres preuves photographiques, accréditent l'idée que des touristes extraterrestre visitaient la belle ville de la Rochelle.
Mon imaginaire est tout excité et je pense qu'il en sera de même pour certains d'entre vous...
Ariaga
18:32 Publié dans la Rochelle, photo, rêve, Science-fiction et Fantastique, Voyages, ambiances | Lien permanent | Commentaires (53) | Tags : écriture, la rochelle, science fiction, extraterrestre, bateau, rêve
19/04/2015
Les liens entre les blogs
Une note difficile à écrire ...
Je souffre d'une incapacité quasi pathologique à supprimer ou classer différemment mes liens avec d'autres blogs. Je conserve des décédés, des trop malades pour écrire, des qui n’écrivent plus depuis plusieurs années, des qui ne se manifestent jamais sur le blog, des qui demandent un code d'accès etc...
Mon incapacité à effectuer un tri a des conséquences très ennuyeuses. D'abord, ceux qui découvrent le Laboratoire et cliquent sur les liens pour voir ce qui m'intéresse peuvent être déçus. Ensuite, quand je pars en visite sur les blogs amis, je prends la liste par en haut (parfois j'inverse) et au bout d'un certain temps la fatigue, le mal au dos, ma vue qui baisse font que je me décourage. C'est ainsi que je peux rester longtemps sans mettre un commentaire sur des blogs que j'apprécie beaucoup pour peu qu'ils soient mal situés. Je laisse ainsi sans nouvelles des amis fidèles tellement présents à mon esprit que je suis persuadée de les avoir visités la veille ! Heureusement qu'ils ne sont pas rancuniers et qu'ils me postent un commentaire. Il y a aussi les petits nouveaux qui allongent la liste et que j'aimerais bien mettre dans un joli jardin d'attente pour voir quelles relations vont s'établir.
Je ressens la nécessité de mettre un peu d'ordre (j'ai quand même ces derniers mois effacé deux ou trois blogs) mais, quand je vois ce que cela m'a couté d'enlever de mes liens les blogs de Lechantdupain, qui a d'un coup tout supprimé, y compris son extraordinaire Astroport, je ne sais pas si je suis capable de faire le ménage. J’aimerais bien savoir comment vous réagissez les uns et les autres et recevoir des conseils, y compris de ceux qui n'ont pas de blog et me font l'amitié de considérer qu'ils peuvent déposer ici des petits morceaux de leurs réflexions.
Amitiés à tous
Ariaga
10:35 Publié dans blog et quotidien, La vie quotidienne, Pensées, interrogations, aphorismes, photo | Lien permanent | Commentaires (44) | Tags : écriture, blogs, liens, société, jung, photo
23/03/2015
Jouer avec harmonie
Cela fait un moment, amis lecteurs, que je ne me suis pas livrée à l'exercice qui consiste à "jouer" avec un mot mais il en est un qui s'impose à moi ces derniers temps comme une nécessité un peu lancinante. J'ai pour habitude de mêler la langue des oiseaux des anciens alchimistes et l'amplification au sens jungien. Je l'écris, le regarde, le chante, le prolonge ou le raccourcit, le tout dans un temps très court pour que l'intellectualisation ne prenne pas le dessus. Il arrive que des lecteurs à l'imagination fertile (suivez mon regard ...) continuent le travail par de nouvelles découvertes ou des enchaînements.
HARMONIE
J'entends ARMe une arme que l'on NIE donc pas d'arme pour l'harmonie.
J'entends ARt ce qui va bien avec l'harmonie mais aussi ARrhes. Devrait on verser des arrhes à la vie pour trouver l’harmonie dans l'art ? Curieux.
J'entends aussi MOnt ce chemin escarpé de la vie qu'il faut peut-être gravir pour trouver enfin l'harmonie.
J'entends des MOts en relation avec NIE. Nier les armes et les mots ?
Et enfin je lis un MON encastré dans le NIE que je ressens comme une invitation à mettre de côté le mon possessif pour atteindre l'harmonie.
Le temps que je m'étais fixé pour ce "jeu" est terminé mais je crois qu 'il y a encore à dire ...
Ariaga
19:35 Publié dans Alchimie, Jung et la psychologie des profondeurs, Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (42) | Tags : écriture, art, jeu, jung, alchimie, photo, oiseaux, culture, société
16/03/2015
l'Hermione à La Rochelle
Un grand événement à La Rochelle : L'Hermione est là, dans le port, visible par tous. Pour l'histoire de l'Hermione je vous renvoie à internet et je pense aussi que certains d'entre vous en savent plus que moi et complèteront ma note.
Le problème est qu'il y a une telle foule pour venir visiter cette magnifique reconstitution que les queues à la billetterie sont interminables. Le quai est tellement noir de monde qu'il est impossible d'approcher et encore moins de photographier. A ma première tentative, sur la pointe des pieds et mon appareil au dessus de ma tête j'ai, à la faveur d'une bousculade, obtenu cette curieuse photo des voiles et haubans.
Hier, j'ai fait une nouvelle tentative, guetté comme un chat le moment où je pourrai photographier le navire de face et, après m'être bien fait bien piétiner, je me suis retrouvé quasiment à quatre pattes juste devant. Le temps d'un seul clic et un chien affectueux est venu me renifler...
Pour tenter d'avoir une vue entière, je suis allée sur le petit pont en bois relevable. Je l'entendais craquer sous le poids de la bonne centaine de personnes qui avaient eu la même idée que moi. En jouant des coudes j'ai quand même réussi à avoir presque l'ensemble du bateau (il manque un peu en haut) .
Comme je suis du genre obstiné j'ai marché, encore et encore, pour aller loin sur le quai en face, là où il n'y avait presque plus personne, et j'ai enfin obtenu une vue entière avec un grand ciel au dessus.
Photographier l'Hermione était un modeste but, d'autant plus minuscule que des tas de professionnels vont publier de superbes photos, mais pendant que je sentais venir la fatigue de la marche je pensais à ces homme qui pendant des années ont consacré des années de leur vie, leurs forces, leur temps libre, à ce projet de construction d'une réplique de l'Hermione. C'est beau d'avoir un grand projet surtout quand beaucoup de gens le qualifient de fou.
Ariaga
11:58 Publié dans la Rochelle, La vie quotidienne, Philosophie, photo, Voyages, ambiances | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : l'hermione, la rochelle, photo, événement, actualité, bateaux, philosophie, écriture
26/02/2015
Incertitude de C.G.Jung
Je me sens en harmonie avec les doutes que ressentait Jung à la fin de sa vie ; doutes qu'il livre dans une lettre à sa collaboratrice Aniéla Jaffé. (Correspondance, t.III, p.233)
J'ai envie, humeur du jour, de partager avec vous cette citation. Ariaga.
***
" Voyez vous, je me regarde moi-même, dans le silence de Bollingen, avec bientôt huit décennies d'expérience de la vie, et je suis obligé d'avouer que je n'ai pas trouvé de réponse claire à la question que je suis. Je suis et je reste dans le doute sur moi-même, et cela d'autant plus que j'ai davantage essayé d'exprimer des choses précises. Tout se passe comme si, ce faisant, on s'éloignait encore plus de la connaissance de soi même ! "
C.G.Jung
20:40 Publié dans Citations, Jung et la psychologie des profondeurs, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (53) | Tags : citations, philosophie, jung, écriture, photo, société, livres
18/02/2015
Une force de la Nature
Je pense que, pour gravir les marches qui montent (ou descendent) vers la dernière porte il est bon de se sentir porté par les bras puissants de notre Mère la Nature. Cette démarche peut isoler, surtout dans notre monde de plus en plus artificiel et virtuel et il arrive que je me sente un peu solitaire. Je ne suis certainement pas la seule dans ce cas et je vous propose aujourd'hui cette citation de Jung qui se trouve dans le préambule du Livre de Claire Dunne intitulé Carl Gustav Jung Guérisseur blessé de l'âme. Ariaga.
***
" C'est vrai, une force de la nature s'exprime en moi - je ne suis qu'un conduit ... J'imagine que, dans bien des cas, je pourrais vous paraître sinistre. Si, par exemple, la vie vous a mené à adopter une attitude artificielle, vous n'allez pas pouvoir me supporter car je suis un être naturel. Ma présence même cristallise ; je suis un ferment. Je suis perçu comme un danger par l'inconscient des gens qui vivent d'une manière artificielle. Tout en moi les irrite, ma façon de parler, ma façon de rire ...
Ils sentent la nature. "
C.G.JUNG
17:39 Publié dans Citations, Jung et la psychologie des profondeurs, Nature, Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (36) | Tags : citation, jung, nature, société, culture, philosophie, photo, claire dunne
31/01/2015
Penser avec son coeur
Quand je réfléchis au chemin qui me reste à parcourir je crois que je suis trop chargée d'un bagage mental. C'est comme si j'avais rempli mon sac à dos de cailloux et oublié la nourriture. On ne change pas d'un coup, et les transmutations demandent de nombreuses distillations. Pour l'instant les enchainements de mes idées aboutissent souvent aux leçons que j'ai reçues en lisant Jung;lequel Jung avait reçu un enseignement qui l'avait impressionné pendant un voyage chez les indiens Puéblos (Ma vie, p. 286.). Jung échangeait avec le chef Ochwiay Biano et je vous donne un extrait de ce dialogue :
"Les Blancs désirent toujours quelque chose, ils sont toujours inquiets, ne connaissent point le repos. Nous ne savons pas ce qu'ils veulent. Nous ne les comprenons pas, nous croyons qu'ils sont fous !
Je lui demandai pourquoi donc il pensait que les blancs étaient tous fous.
Il me rétorqua : " Ils disent qu'ils pensent avec leur têtes.
- Mais naturellement ! Avec quoi donc penses-tu? demandai-je étonné.
Nous pensons ici, dit-il en indiquant son cœur. Je tombai dans une profonde réflexion ..."
Moi aussi, je tombe dans une profonde réflexion.
Ariaga
18:33 Publié dans Alchimie, blog et quotidien, Jung et la psychologie des profondeurs, Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (40) | Tags : jung, spiritualité, philosophie, voyage, culture, société, écriture
19/01/2015
Quelques photos pour patienter
12:25 Publié dans blog et quotidien, Jung et la psychologie des profondeurs, La vie quotidienne, photo | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : écriture, photos, dialogue, chat, amitié
20/12/2014
Le temps de la télévision
Le temps est une notion toute relative et l'on peut dire qu'il n'y a pas un temps mais des temps. Il y a, par exemple, un temps dit "psychologique" qui est le temps ressenti. Nous ne voyons pas passer le temps de la même manière si nous sommes en train de nous divertir ou si nous attendons un taxi sous la pluie.
Un temps nouveau, que je pourrais appeler un '"temps accéléré" se manifeste de plus en plus avec la télévision. La publicité et le fait que les gens "zappent" beaucoup n'y sont pas étrangers. Il faut retenir le public pour qu'il reste sur la chaîne. L'expression la plus employée est " dans un instant" cet instant pouvant représenter plusieurs minutes ! Quand on vous dit dans quelques minutes la suite de notre programme vous pouvez vous attendre à une pause pouvant atteindre le quart d'heure ... Il y a une variable un peu plus courte qui est la minute.
Cette manifestation de notre société spectacle n'est pas grave même si elle m'énerve un peu. Il suffit de régler son horloge interne, d'organiser son activité ( se faire un thé, aller aux toilettes etc ...) et d'accepter qu'aux autres temps se soit ajouté le temps de la télévision.
Prenez du bon temps !
Ariaga
18:34 Publié dans La vie quotidienne, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (26) | Tags : écriture, société, télévision, culture, philosophie, psychologie, photo, temps