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13/10/2007

Chanteur de charme

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   Je suis plutôt campagne, mais j'aime aussi rôder dans la ville presque déserte à l'heure de midi. Je l'ai vu assis sur les marches du vieux kiosque à musique et je l'ai trouvé " beau ". J'aime parler aux inconnus. Je lui ai demandé si je pouvais le photographier et éventuellement le publier sur mon blog. Il a accepté et puis nous avons échangé... Parlant de ses activités il m'a dit : " Je suis chanteur de charme." Cela a fait vibrer une corde en moi et, en souvenir du court moment passé  avec cet inconnu, j'ai écrit une petite chanson d'amour ...  pour chanteur de charme. 

 

J'étais faible, comme une enfant

Mon corps léger,  flottait absent 

Et je dormais, dans un lit frais

Roulée en boule , toute fermée.

 

       Dans tes mains je palpite, comme un oiseau 

       Dans tes mains mon coeur bat, à en mourir...

 

Tu es venu, genre prince triste

Ou peut-être même, le style artiste

Me tendre une coupe, remplie d'étoiles 

Qui m'a brûlée, jusqu'à la moëlle.

 

       Dans tes mains je palpite, comme un oiseau

       Dans tes mains mon coeur bat, à en mourir...

 

Il est passé, le bel Été

Où m'ennivraient , les fleurs poivrées

Quand je tremblais, sous ton regard

Souffle coupé, rien qu'à te voir

Mais toujours, mon amour

       Dans tes mains je palpite, comme un oiseau

       Dans tes mains mon coeur bat, à en mourir...

       Ariaga
 

30/09/2007

La décision (1)

   J'avais un autre projet de note mais après méditation, cogitation à tendance philosophique, imagination  conduisant à une décision elle même suivie d'une action, j'ai entrepris aujourd'hui de commencer à vous parler de la décision. Je n'ai pas l'intention de faire une action philosophique, ce serait prétentieux, simplement acte de réflexion.
   Je vois en lisant les blogs ou par les commentaires sur mes textes que vos actions, qui sont des prises de décision, changent, transmutent, le cours de votre vie. En effet, si on veut évoluer et que l'on est pas complètement aboulique, on ne peut le faire qu'à l'aide du processus décisionnel.  
   Le sujet n'est pas éloigné de l'alchimie. Alchimie du quotidien : je réagis, j'accepte, je refuse dans le cadre de la vie de tous les jours ; alchimie spirituelle : je décide de suivre un chemin en vue d'une transformation spirituelle, chemin le long duquel je devrai effectuer des choix.
A partir des blogs, Je reçois des échos de choix amoureux, de choix professionnels, des choix de lieux ou de modes de vie. Certains décident de fermer leur blog ou d'en ouvrir un nouveau ; d'autres de disparaître. Sur mon blog ou par mail on m'écrit qu'à la suite d'une lecture on a décidé d'avoir une autre vision de la vie (ça c'est agréable) où que je déçois et que l'on a décidé de ne plus me lire (moins agréable).
   Le sujet mérite donc réflexion puisque de la simple action instinctive (éviter un obstacle) à la décision la plus mûrie il constitue une trame de notre vie. Je ne sais dans quel ordre et à quelle fréquence cette réflexion sera menée car elle a été déclenchée ce matin même par un texte d'Arianil. Depuis il y a surchauffe de mes méninges. 
   Je n'ai pas trop envie de m'étendre (d'ailleurs comment pourrai-je avoir  pareille envie !) sur ce qu'on appelle la praxeologie, c'est à dire tout ce qui concerne les fondements scientifiques de la décision dite "calculée". Gestion, planifications, cybernétique, calculs de probabilités et autre gâteries qui sont censées aider à la prise de décision, avec tous les aléas que comportent ces disciplines qui n'arrivent pas à éviter complètement le coté imprévisible du facteur "humain". 
   Je suis beaucoup plus tentée par la question du déterminisme ( sommes nous libres ou pas de nos décisions ), par les étroites relations entre l'imagination et la décision, et surtout par ce qu'il en est de la décision créatrice en tant que manière nouvelle et personnelle d'agir. Mais cette dernière forme de décision c'est la cerise sur le gâteau. Je ne pourrai y venir qu'une fois le terrain déblayé par une analyse de la décision " ordinaire ", celle qui nous concerne tous et le plus souvent. 
   Je ne sais où aboutira cette réflexion, un peu "en vrac " pour le moment, sur la décision mais, quand je m'y livrerai, elle soulagera ceux qui étaient un peu lassés par Jung, le rêve ou l'alchimie. 
       Ariaga
 
  
 
 

24/09/2007

Fleurs pour un ANNIVERSAIRE

   Le blog viens de fêter sa première année d'existence et il me semble que trois photos peuvent symboliser ce jour. Elles racontent une évolution qui n'a été possible que grâce à ceux, plus nombreux que je ne l'espérais, qui sont venus aider à son épanouissement, qui est aussi le mien.

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Ariaga se cachait parmi les feuilles.

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Poussée par une obscure nécessité,

elle s'est montrée droite, un peu raide,

et puis elle s'est ouverte pour donner et recevoir...

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13/09/2007

Du bon usage du blog d'Ariaga

   Les Korrigans ont fait un petit tour chez moi et se sont amusés à perturber ce pauvre Athanor-ordinateur. Mes textes dans l'"admin" se parsemaient de mots étrangers à ma volonté, mots qui leur donnaient une allure assez surréaliste et empêchaient la publication car ces coquins de mots refusaient de s'en aller. Ces "bugs" semblent maîtrisés depuis ce matin mais, avant d'en revenir à  C.G.Jung, j'ai envie de vous donner mon humeur du jour au sujet de ce blog.

   Certains, dans les commentaires ou par mail, me disent, et leur confiance est un moteur pour moi, qu'ils aimeraient avoir plus de connaissances sur Jung. Ils s'attendent donc par les textes que j'annonce à recevoir une espèce d'"initiation" à une oeuvre qu'is ne connaissent pas du tout ou mal. Alors je vous dis, chers amis, ce n'est pas du tout comme cela que mon blog fonctionne. 

     A la rubrique C.G.Jung et la psychologie des profondeurs j'ai écrit 43 notes sur les 231 notes écrites depuis pas tout à fait un an que j'ai commencé ce blog. Ce n'est pas toujours facile de consulter les archives et je vous mets un lien sur la liste de ces notes étant entendu qu'il faut les lire de préférence en partant des plus anciennes.  J'ai rédigé aussi pas mal de notes à la rubrique Alchimie au sujet de la relation entre Jung et la philosophie des anciens alchimistes et de l'importance de cette philosophie de la Nature dans son oeuvre.  

   Les concepts de Jung, son vocabulaire, sont parfois un peu difficiles. Comme pour tous les novateurs il a son monde à lui. Et puis comment comprendre Jung sans connaître Freud. C'est assez impressionnant. C'est pourquoi, pendant les premiers mois du blog, j'ai tenté de "vulgariser" (ce mot ne me fait pas peur), de simplifier, concentrer, sa pensée sur un certain nombre de thèmes essentiels à la compréhension de la " psychologie des profondeurs ". J'ai essayé d'utiliser plutôt mon coeur que mes connaissances, courant, sans peur, le risque de subir les foudres de jungiens purs et durs.  Je me suis arrêtée à la limite d'une étude sérieuse du processus d'individuation et du Soi car c'était spirituellement trop important pour y réfléchir dans l'ambiance des vacances. C'est pour prolonger un peu cette ambiance des "voyages dans la tête, que j'ai préparé cette petite suite, qui va bien finir par arriver, sur les plongées dans l'inconscient que Jung a effectuées, en une période très troublée de sa vie, grâce à l'"imagination active". Il ne s'agit d'ailleurs que d'une présentation de textes extraits de " Ma vie" que chacun d'entre vous peut lire sans difficulté en collection de poche. Certains l'ont déjà fait et je ne leur "apprendrai" rien.

  Ce blog n'est donc pas fait de notes isolées destinées à vous instruire sur un vaste sujet. Il s'agit, comme pour l'" opus " (travail) des alchimistes d'un patient travail de fourmi. Si certains se décident à reprendre les notes depuis le début, cela ne se fera pas en un jour. Mais dites vous que, moi aussi, ce n'est pas en un jour que j'ai étudié et réfléchi sur Jung ou l'alchimie spirituelle. Et j'ai tellement de plaisir à partager cela avec vous. Et aussi à prendre des photos, ou à écrire quelque chose qui ressemble plus moins à de la poésie. Grâce à vous je suis sortie de mon laboratoire-oratoire et je vous en remercie.

  Je vous embrasse tous amis connus et inconnus.

       Ariaga.     

 

31/08/2007

C'est fini les vacances dans la tête

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Regardez, il est bien usé le banc de nos vacances dans la tête. Un groupe d'amis, parfois joyeux parfois tristes ou nostalgiques s'y est réuni. Il y a ceux que je connais et puis d'autres qui ne peuvent partir en vacances et qui, eux aussi, sont venus s'y asseoir plus anonymement. Je les remercie tous car ils m'ont aidée à vivre pendant une période un peu difficile. Certains ont laissé des traces profondément gravées dans le bois humide. Je ne dénoncerai personne mais j'ai des soupçons...En particulier quand il s'agit de signes un peu ésotériques. J'ai cru apercevoir des tracés runiques et géomantiques. Les coupables auront peu-être le courage de se dénoncer. Voici des agrandissement des objets du délit.

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Si nous devons repartir en vacances l'année prochaine il faudra être plus sages. Il va falloir brûler ce banc diabolique sur lequel se sont assises des sorcières charmantes et talentueuses mais on ne sait jamais...

C'est la rentrée et maintenant je pense que ce blog va reprendre, avec des récréations, soyez sans inquiétude, son travail alchimique de lent cheminement vers le SOi par une libre approche spirituelle . 

Je vous embrasse tous amis inconnus et encore plus fort ceux dont je devine la silhouette et pressens l'âme.

     Ariaga
 

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16/07/2007

Alchimie : transmutation d'un cerveau

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   " Ceux qui savent " se sont penchés sur les résidus encore fumants de mon cerveau, qui avait emprunté la voie sèche sur l'athanor, et subi de redoutables transmutations. Des recherches approfondies leur ont permis de retrouver, pas très loin d'un trou noir tout prêt à les engloutir, deux neurone résiduels un peu rouillés mais peut-être récupérables.

   Les doctes alchimistes ont proposé une longue macération dans le dégrippant. Ils espèrent que je pourrai ainsi récupérer un soupçon d'activité intellectuelle. 

   Moi, je pense que ce cerveau et le corps qui l'accompagne (si on peut encore appeler cela un corps, voyez la photo précédente) doivent revenir sur le banc des "vacances dans la tête" et s'épanouir à nouveau à la lumière de ses amis fidèles, qui ont veillé pendant que s'opérait la combustion. Même s'il y a des ratés, le moteur va repartir.

       Ariaga.
 

04/07/2007

La feuille est un monde

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Ne nous éloignons pas, la beauté est partout. Regardez mes amis, juste à côté de nous, tout en bas du talus, en un écrin fait d'ombre, belle fardée de vert et vêtue de satin, unique entre ses soeurs, cette feuille est un monde.

       Ariaga
 

03/07/2007

La faille spatio temporelle

     Aujourd'hui, sur le banc, déja entourée de quelques amis, je me dis qu'il est vraiment reposant de sortir du réel pour ne plus vivre que dans l'imaginaire. Je me sens comme dans un livre de Science fiction, Philip.K.Dick de préférence.
     Cette évasion de la prison du temps et de l'espace a des conséquences pratiques dans la vie " normale " du Laboratoire. En effet, j'ai mes petites habitudes qui sont vite devenues des contraintes auto infligées. Mon texte doit être " expédié "pour 17 Heures. En vertu de quel décret, je ne sais.
     Tout cela va changer pendant les "vacances dans la tête". C'est normal puisque l'espace et le temps n'existent plus. Un texte le matin ? l'après midi ? tard le soir ? pas du tout ? Je vais lézarder dans la faille spatio temporelle et comme on n'est pas obligé de bronzer idiots je vous offre les toutes premières lignes d'un livre de Clément Rosset, un philosophe vivant (eh oui ! cela existe ). Il s'agit de Le réel et son double (ed.Gallimard). J'aime beaucoup mais vous n'êtes pas obligés de lire...
     Rien de plus fragile que la faculté humaine d'admettre la réalité, d'accepter sans réserves l'impérieuse prérogative du réel. Cette faculté se trouve si souvent prise en défaut qu'il semble raisonnable d'imaginer qu'elle n'implique pas la reconnaissance d'un droit imprescriptible - celui du réel à être perçu - mais figure plutôt une sorte de tolérance, conditionnelle et provisoire. Tolérance que chacun peut suspendre à son gré, sitôt que les circonstances l'exigent : un peu comme les douanes qui peuvent décider du jour au lendemain que la bouteille d'alcool ou les dix paquets de cigarettes - " tolérés " jusqu'alors - ne passeront plus.  Si les voyageurs abusent de la complaisance des douanes, celles-ci font montre de fermeté et annulent tout droit de passage. De même, le réel n'est admis que sous certaines conditions et seulement jusqu'à un certain point : s'il abuse et se montre déplaisant, la tolérance est suspendue. Un arrêt de perception met alors la conscience à l'abri de tout spectacle indésirable. Quant au réel, s'il insiste et tient absolument à être perçu, il pourra toujours aller se faire voir ailleurs.
    Bon début de vacances dans la tête
        Ariaga.
 
    
 
 

02/07/2007

Partir en VACANCES dans sa tête

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     Regardez ce simple banc, propice à la méditation et à l'imagination car il a une vue sur " rien ", c'est à dire sur tous les possibles. Assise sur ce banc, en compagnie de mes amis intérieurs dont certains ont été présentés aux lecteurs de ce blog, j'ai pensé à tous ceux, dont je fais partie, qui, pour diverses raisons, ne partent jamais en vacances ; vacances au sens que l'on donne aujourd'hui à ce mot c'est à dire se déplacer vers un ailleurs où tout est censé être mieux qu'à la maison. J'ai songé à ceux qui manquent d'argent pour partir, à ceux qui sont derrière des barreaux, à ceux qui en sont physiquement incapables et à ceux qui s'en occupent à longueur d'année, à ceux qui n'ont plus le courage de sortir de chez eux, et tant d'autres...

     Il nous reste la plus grande des libertés, voyager dans notre tête : réfléchir, contempler une photo et y pénétrer en imagination, explorer l'intérieur de nous-mêmes, rêver sur quelques lignes de prose ou de poésie. Nos possibilités de projection sont illimitées. Si nous le voulons, nous possédons le moyen de transport existant le plus rapide pour visiter jusqu'aux galaxies. Alors, vous comprenez, ceux qui s'entassent sur les autoroutes pour aller vers "le soleil" ou qui s'envolent à destination de lointains pays ne seront jamais aussi rapides que nous. Et puis, il y a souvent des merveilles à quelques mètres ou quelques kilomètres et aussi des ravins, des sommets, des aventures, de l'amour, en nos territoires intérieurs tellement inexplorés.

     Aujourd'hui contentons nous, compagnons de voyage, de regarder longuement ce banc sur lequel se pose un rayon doré. L'herbe est usée par les pieds de ceux qui se sont assis là. Venez rêver à côté de moi, il y a de la place. Et si vous êtes nombreux, vous pourrez vous asseoir aux pieds du banc.  Pourquoi pas vous coucher et coller votre oreille contre la terre habillée de vert. Vous entendrez le murmure de la Nature et pourquoi pas la voix de mon ami intérieur, le vieil alchimiste qui a pour habitude de me chuchoter des choses insensées.

        Ariaga.
 

 

28/06/2007

Un air de vacances

   Un air de vacances souffle sur les blogs. Comme c'est le premier été que je passe dans le monde virtuel il va falloir que je m'invente des Ariaga-vacances sur mesure.
  Je pense attendre la " rentrée ", curieux terme comme si on devait re-pénétrer la vie quotidienne suspendue pendant deux mois, je pense donc attendre la rentrée pour aborder les modes de cheminement vers un Soi dont j'avais commencé à vous parler ce mois-ci. Cela ne m' empêchera pas d'être, autant que possible, présente dans le Laboratoire du Rêve et de l'Alchimie Spirituelle, peut-être pour de nouveaux lecteurs plus disponibles pendant les vacances. Je vous garderai au chaud, sur un coin de l'athanor les petits plats de ma cuisine que je vous destine.
   Je vais m'essayer (je crois n'avoir pas trop à me forcer) à un peu plus de légèreté tout en restant dans la tonalité générale du blog : rêve, alchimie, Jung,  spiritualité, poésie, photos. Probablement plus de photos avec, quand cela voudra bien descendre en moi de courts textes poétiques. Je ferai aussi des listes (avec liens) de notes déjà écrites susceptibles d'intéresser les petits nouveaux ou ceux qui auraient " zappé ". Enfin, la rubrique " contributions " est toujours ouverte.
   Laissons faire les choses mais que les habitués ne s'étonnent pas s'il y a un peu de fouillis. ce sont les vacances non ?
   Pour la fin de la semaine je vais vous proposer de mettre vos pas sur les sentiers poétiques escarpés que parcourt Marie-Gabrielle Montant dans  Le livre de l'anomalie et  mi-parcours.  
 
        Ariaga
 

23/05/2007

Les blogs sont-ils des athanors ?

Sur mon précédent texte, ATHANOR, Jaipi à écrit dans son commentaire que nos blogs sont des "creusets troublants où se préparent les nourritures subtiles". Cela, je voulais l'écrire et puis j'ai retenu mes doigts sur le clavier. En effet, j'ai dit dans les débuts du laboratoire, pour répondre définitivement à des questions indiscrètes, "Ariaga est un mythe"et je trouve que, depuis quelques temps, je parle un peu trop de moi en tant que "personne". Le mythe est en train de se miter. Je vais m'acheter une muselière mais puisque djaipi a commencé...

Bien sur , en tous cas pour moi, nos blogs sont des athanors, surtout quand bouillonne la poésie et je crois que tout texte qui part du coeur est poésie. J'ai appelé, certains le savent déjà mon ordinateur Athanor. Il est bon de nommer les objets, Jung le faisait pour ceux qu'il fréquentait quotidiennement. La relation via athanor avec le blog est souvent brûlante et, dans mon cas, elle est devenue progressivement de plus en plus cuisante et exclusive. Tout devait être cuisiné maison. Textes, poésies, photos, quelques citations acceptées. C'est aussi pour cela que je n'utilisais pas d'iconographie, des illustrations alchimiques par exemple. Si je m'étais décidée, j'aurais du faire des "d'après", de ma main et je ne suis pas douée ; pas de musique, je ne compose pas. 

C'est pendant mon dernier "repos" méditatif que j'ai pris conscience (moments cruels) que moi, pourfendeuse des détestables jaloux, j'étais abominablement possessive avec ce malheureux blog auquel j'ai même envisagé de rendre sa liberté. Il souffre, son feu faiblit et va devenir cendres.  

En un sursaut de lucidité j'ai décidé de me soigner et de soigner avec moi ce pauvre Athanor qui va se transformer , si je ne fais pas attention, en un vulgaire fourneau de cuisine. Pour commencer, j'ai décidé, pendant quelque temps, de publier en fin de semaine, trois abominables jours ou IL n'est plus à MOI des notes (contributions) écrites par d'AUTRES. Si ce n'est pas de l'héroïsme ...

La prochaine médecine me sera administrée vendredi par Arianil qui a écrit un très beau texte sur le rêve et la spiritualité. Peut-être quand même demain une petite poésie-photo, je ne sais, l'envie est grande. 

       Je vous embrasse tous, amis connus et inconnus.

                 Ariaga.
 

 

14/05/2007

Le blog : assuétude, liens, contributions

   Non seulement le blog est un vampire psychique, comme je l'ai déjà écrit, mais c'est aussi une drogue, douce je l'espère. Quelques jours pendant lesquels on s'est fixé comme ligne de conduite une sévère désintoxication et puis on craque presque tout de suite. Des petites visites sur les blogs amis (pour voir comment ils vont, eux!), des excursions sur des territoires inconnus. Et puis on voit les commentaires s'accumuler. Répondre à l'un, à l'autre, à personne ? Alors on craque et on retombe dans son assuétude. Finalement, peut-être que j'aime les saignées des vampires. Me suis-je reposée ? Pas du tout. Pendant ces quelques jours j'ai accompli une infime partie des corvées en tous genres que je repoussais en invoquant mon travail sur le blog. 

   Je profite de cette note pour parler des liens du Laboratoire. J'ai eu beaucoup de peine à établir des "catégories" de liens et je sais que, comme tout ce sur quoi on met des étiquettes, le résultat n'est jamais satisfaisant. Cependant, je les maintiens car, quand je vois d'interminables listes de liens, je ne pense pas qu'elles soient souvent consultées attentivement. Et puis, pour moi les liens c'est sérieux. Ceux qui sont sur mon blog représentent un peu ce que la Tradition appelle un égrégore. Une sorte de famille des collaborateurs occasionnels du laboratoire. Certains liens sont surprenants, osés, iconoclastes, contraires à certaines de mes opinions, mais ils sont indispensables à la totalité alchimique du blog. Il y a aussi des liens plus relâchés, que j'ai un peu perdu de vue, où qui écrivent rarement, mis là par sympathie ou fidélité, mais j'y suis aussi très attachée. Les sites représentent des groupements d'auteurs qui m'intéressent, en particulier quand ils sont "différents" et originaux. 

   J'ai mis dans les listes, tout à fait à l'instinct, quelques mots au sujet de certains blogs. Parfois ce n'est pas nécessaire, par exemple la liste Alchimie quotidienne caractérise d'elle même ceux, ou plutôt celles, qui y figurent. Réclamations : si cela ne plait pas aux intéressés ou qu'ils préfèrent autre chose, ou qu'ils veulent me faire une proposition, ils n'ont qu'à me le dire par mail. 

   Enfin, je vais à partir de cette semaine, ouvrir une rubrique "Contributions" avec des textes inédits d'auteurs spécialement rédigés pour le Laboratoire ou des notes proposées par des liens. Pour que ces textes, parfois un peu plus longs que les miens soient lus tranquillement, je les laisserai en page d'accueil deux ou trois jours. C'est Pierre TRIGANO qui inaugurera la rubrique avec une contribution intitulée : "Laisser advenir le Soi". Un "Soi", associé au processus d'individuation au rêve et à l'Oeuvre alchimique, qui va progressivement devenir le sujet central de ce blog. 

       Lecteurs connus et inconnus, je vous embrasse tous fraternellement en espérant que la paix et la spiritualité règnent sur les blogs.

                       Ariaga
 

29/03/2007

Ce sera après les élections

J'avais annoncé, au moment de la publication de la liste des notes déjà publiées sur "Jung et la psychologie des profondeurs", liste précédée quelques temps auparavant par celle sur l'alchimie, que j'allais , enfin, aborder des thèmes qui me semblaient essentiels ; thèmes liés à la voie de l'alchimie spirituelle, aux rêves, au Soi et au processus d'individuation. Ce que j'ai écrit sur ce blog, ces derniers mois, aidée par la qualité des commentaires, conduisait à ces sujets essentiels. Cependant, il me semble, qu'en ce moment, la politique a pris le pas (dans les tags, par exemple, repoussant les autres tags) sur la spiritualité. Rien de plus normal et, croyez moi, si je me l'interdis sur ce blog, dans la vie pratique je me sens, moi aussi, très concernée, et j'agis en conséquence. 

Je préfère, pendant un certain temps, écrire des notes plus ou moins en connexion avec ce qui me semble essentiel, mais garder le coeur de la recherche du Laboratoire pour le moment où chacun aura retrouvé sa sérénité.

Pas d'inquiétude pour les fidèles, il y aura toujours de quoi se nourrir chez Ariaga. Au menu de la géomancie et des runes, de l'Amour et de la Nature, des symboles alchimiques, des rêves et de bien d'autre choses. Et puis, je mettrai peut-être plus de photos. 

Je vous embrasse tous, chers amis inconnus.

Ariaga. 

19/03/2007

C.G.Jung et la psychologie des profondeurs : liste des notes déjà publiées

Avant de nous rendre au coeur du véritable travail de recherche, dans ce "laboratoire", sur ce qu'est l'alchimie spirituelle, j'ai voulu vous donner un aperçu de quelques concepts junguiens. Ceci au hasard de notes, vite lues et vite oubliées. Comme je voudrais dans les semaines qui viennent vous parler du Soi et du principe d'individuation, comparable, chez Jung, au processus alchimique, je vous propose, comme je l'avais déjà fait pour l'alchimie, une liste, de la plus ancienne à la plus récente, de mes précédentes notes. Vous cliquez et vous avez la note qui vous intéresse. Plus facile que de fouiller dans les abysses du blog. Je vous signale aussi que vous avez des renseignements plus détaillés sur des sites "spécialistes" de Jung.

 

Etienne Perrot ou la voie de la transformation 

Pourquoi C. G. JUNG plutôt que S. FREUD

C. G. JUNG et la chaîne d'or 

Les rêves selon C. G. JUNG 

La peau de l'être psychique 

La conscience selon C. G. JUNG 

Le Moi selon C. G. JUNG 

Etienne PERROT et la voie alchimique de nature 

L'ombre éclairée par C. G. JUNG 

Les séries de rêves

Les complexes 

L'inconscient collectif selon C. G. JUNG

Les abysses de l'inconscient 

Le péché 

Psychologie et alchimie 

Archétype et RE-présentation archétypique 

Anima et animus 1/2 

Anima et animus 2/2 

Le symbolisme des nombres 

Jeux de pensées de C. G. JUNG enfant

L'interprétation des rêves selon C. G. JUNG 

L'interprétation des rêves selon C. G. JUNG 2/2 

C. G. JUNG et l'idée de totalité 

Quaternité, nature et fonctions du conscient chez C. G. JUNG 

06/03/2007

Le blog est un vampire psychique

Le BLOG, notre blog, a tout le temps faim du sang de notre esprit. Il est source d'une sorte d'accoutumance, d'"assuétude" qui fait que, pour celui qui n'en fait pas un simple amusement, il commence, de manière insidieuse, à s'emparer de notre vie. Blog, de quoi vais-je te nourrir demain. Cela trotte dans la tête pendant la nuit. De belles idées viennent qui s'évanouissent le matin. Alors on cherche laborieusement dans des notes, de vieux textes. Les rêves disparaissent au profit de rêvasseries dans un demi sommeil. 

Le blog nous donne des satisfactions pour mieux les reprendre. Par exemple, des "amis" qui disparaissent sans un mot d'adieu; on clique sur leur blog et il n'y a plus rien. Parfois on croit apercevoir leur ombre ailleurs, mais comment savoir si ce n'est pas une illusion. 

Quand on est, comme moi, une laborieuse capricorne (heureusement allégée par un ascendant gémeaux) on se sent vite des "devoirs" envers son blog.  A un tel point que l'on devient désagréable avec son entourage s'il vous dérange quand vous vous occupez de lui. En plus, oh honte ! cette pauvre Ariaga qui a toujours été un être libre et si peu conventionnel tombe dans le travers (accentué par le fait que 80/100 des visiteurs sont de mystérieux inconnus venus de google et autre) d'être fière de la fréquentation et de se demander, est-ce que ça va leur plaire, est-ce qu'ils vont comprendre? Autant se prostituer ! Du coup l'angoisse s'installe.  Juste punition des muses, la veine poétique s'épuise etc. etc. 

Alors, aujourd'hui, après avoir fait une cure de désintoxication sur mon banc, dans un sursaut de survie, avant que tout mon sang ne soit bu par le blog JE BRANDIS L'ETENDARD DE LA REVOLTE et j'édicte de nouvelles règles. 

-Je veux que mon blog me procure du PLAISIR et pas des soucis. C'était son but premier.

-Il peut crier famine, si je n'en ai pas envie, je ne lui donnerai rien à manger. Si, au contraire, j'ai envie de le gaver, d'écrire des notes longues, je m'en ficherai qu'elles disparaissent à toute allure dans les souterrains du blog. Si il est gentil j'irai, peut-être, leur donner un permis de visite avec des liens, de temps en temps. 

-Que ceux qui ne lisent pas mon "à propos"et jugent le blog uniquement sur la page d'accueil, aillent jouer ailleurs, il y en a des millions d'autres. Et puis, note positive, j'ai quand même sur ce blog rencontré quelques vrais amis, beaucoup plus intéressants que ceux de la vie courante probablement grâce à leur virtualité, (ils comprendront). 

-J'ai le droit de me contredire, de ne pas vérifier précisément mes sources, de faire des fautes d'orthographe, de ne pas répondre à tous les commentaires, bref, plus de devoirs, rien que du plaisir !

         Non mais alors ! Ce n'est pas une s........ de Blog qui va me faire la loi. D'autres ont essayé et ils ont échoué. Ariaga est coriace et il lui reste du sang malgré les ponctions répétées du vampire. 

   Je vous embrasse tous et si vous êtes dans mon cas révoltez vous !

           Ariaga